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COMMUNIQUE DE L’ADRISE (Association de défense des riverains des stations d’épuration et installations de traitement des déchets)

mardi 30 mars 2021 par Rédaction

Sur le site du terrain où devait se construire feue l’usine de traitement des déchets dite UTV 65, une nouvelle route a vu le jour dans la plus grande discrétion. Et comme dit l’autre, quand c’est flou c’est qu’il y a un loup. D’autant que récemment le président du SMTD a déclaré dans la presse qu’il existait bien un nouveau projet de construction d’une usine sans qu’il puisse en dire la localisation. En faisant le rapprochement nous n’osons croire que ce puisse être à Bordères, lieu hautement symbolique d’une bataille mémorable qui a vu notre association terrasser devant la justice les porteurs d’un projet inutile, polluant et nocif pour la population comme pour l’environnement. Voudrait-on nous refaire le coup du fait accompli en engageant les travaux en catimini ? On sait ce qu’il en est avenu avec l’UTV 65 et les millions d’euros d’argent public engagés en pure perte pour payer des études inutiles au final, des frais de procédure et d’avocats. Car ce n’est pas le degré d’avancement des travaux qui décide de la réalisation du projet mais en tout état de cause la justice. Le terrain appartenant à la Communauté d’Agglo TLP, nous avons saisi son président pour connaître la destination de cette nouvelle route et le président du SMTD pour qu’il nous en dise un peu plus sur la technologie envisagée pour cette nouvelle installation et sa localisation. Nous attendons leurs réponses et ne manquerons pas de les porter à la connaissance du public. Car pourquoi ne pas, cette fois-ci, jouer la transparence sur ce projet sauf à ce qu’il ne présente des aspects inavouables en matière de sécurité et de santé pour les populations locales. Pour notre part, forts de notre expérience en matière de moyens à mettre en œuvre pour bloquer un projet et de compétences en matière de recours juridiques, nous sommes prêts à nous mobiliser contre ce qui apparaîtrait à l’évidence comme une provocation et pour tout dire un casus belli.

La présidente de l’ADRISE