Avalanches impressionnantes mais classiques en montagne sur la route du col d’Aubisque et ailleurs.... dans les Pyrénées
mercredi 24 avril 2013
par
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>La route
bien connue des cyclistes notamment à l’occasion du Tour de France entre le col
du Soulor dans les Hautes-Pyrénées et le col d’Aubisque dans les
Pyrénées-Atlantiques (vallée d’Ossau) est toujours le théâtre d’avalanches
impressionnantes. C’est la raison pour laquelle elle est fermée de novembre à
fin mai / début juin.
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Autant dire
qu’il n’est pas conseillé d’utiliser cette route pour une randonnée à pied, à
ski ou à raquettes.
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Le même
risque existe actuellement sur la route du lac du Tech au-dessus d’Arrens-Marsous
ou encore vallée d’Ossoue à Gavarnie.
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Le manteau
neigeux n’est pas le même en bas qu’en haut. L’absence de neige en fond de
vallée peut cacher la présence de risques dus à des coulées venant de bien plus
haut tel que cela peut être le cas sur la rive gauche du lac d’Estaing dans les
Hautes-Pyrénées.
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Ce ne sont
ici que quelques exemples. La plus grande prudence s’impose notamment en
observant la situation au-dessus de votre itinéraire même très facile.
.0001pt;line-height:normal'>
12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-language:FR'>Avalanches et coulées de printemps<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Ces
avalanches sont bien souvent différentes de celles de plein hiver. Il s’agit
rarement de neige poudreuse qui forme des avalanches en aérosol. Au printemps,
elles se produisent sous forme de coulées, comme la lave venant d’un volcan, qui
suivent le relief tel que couloirs et vallons. Leur vitesse de déplacement peut
varier de 20 à 60 km/h. Elles résultent d’une transformation de la neige par le
réchauffement de printemps. En fondant, la neige s’humidifie, parfois se gorge
de pluie et perd donc sa cohésion. Une neige « un peu » humide peut
trouver une cohésion par capillarité. Trop humide, elle perd sa cohésion. En se
réchauffant, la masse volumique de la neige s’accroît, pouvant passer de 100
kg/m3 en poudreuse à 400 kg/m3 au printemps. Cela peut même monter à 800kg/m3 sachant
que l’eau est à 1000Kg/m3.
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Ce type de
coulée se déclenche souvent spontanément sans qu’il n’y ait eu de chute de
neige. Il peut parfois se passer plusieurs jours sans aucune activité. Mais
avec le tassement naturel de fonte, les cristaux perdent leur forme initiale en
étoile pour devenir progressivement des grains ronds engendrant l’avalanche.
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Mais la
situation n’est pas si simple. Bien souvent, surtout si la Balaguère (vent du
sud) ne se manifeste pas, le matin l’humidité entre les grains ronds peut être <span
class=GramE>gelée en raison des températures négatives de la nuit. C’est
au dégel que les avalanches peuvent se manifester.
.0001pt;line-height:normal'><span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Quelques
recommandations
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Il n’est pas
question de donner des conseils. C’est à chacun d’apprécier les risques en
connaissance de cause après s’être informé, formé et avoir acquis suffisamment
d’expérience. Néanmoins, il y a des principes de base qui semblent oubliés par
beaucoup avec l’arrivée de la technologie des DVA parfois considérée, à tort,
comme une assurance tout risque. Avant l’existence des DVA (ex-ARVA) on ne
faisait que du « ski de printemps » (Cf. les ouvrages de Philippe et
Claude Traynard, l’inventeur des cotations à ski de randonnée). Et, le grand
principe pour limiter les risques était de partir tôt pour être de retour avant
la mi-journée.
.0001pt;line-height:normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Pas sûr
qu’aujourd’hui les gîtes et refuges de montagne permettent à tous de partir
tôt.
normal'>
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>
normal'>
font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-language:FR'>Texte : Louis Dollo
bien connue des cyclistes notamment à l’occasion du Tour de France entre le col
du Soulor dans les Hautes-Pyrénées et le col d’Aubisque dans les
Pyrénées-Atlantiques (vallée d’Ossau) est toujours le théâtre d’avalanches
impressionnantes. C’est la raison pour laquelle elle est fermée de novembre à
fin mai / début juin.
qu’il n’est pas conseillé d’utiliser cette route pour une randonnée à pied, à
ski ou à raquettes.
risque existe actuellement sur la route du lac du Tech au-dessus d’Arrens-Marsous
ou encore vallée d’Ossoue à Gavarnie.
neigeux n’est pas le même en bas qu’en haut. L’absence de neige en fond de
vallée peut cacher la présence de risques dus à des coulées venant de bien plus
haut tel que cela peut être le cas sur la rive gauche du lac d’Estaing dans les
Hautes-Pyrénées.
ici que quelques exemples. La plus grande prudence s’impose notamment en
observant la situation au-dessus de votre itinéraire même très facile.
mso-fareast-language:FR'>Avalanches et coulées de printemps<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>
avalanches sont bien souvent différentes de celles de plein hiver. Il s’agit
rarement de neige poudreuse qui forme des avalanches en aérosol. Au printemps,
elles se produisent sous forme de coulées, comme la lave venant d’un volcan, qui
suivent le relief tel que couloirs et vallons. Leur vitesse de déplacement peut
varier de 20 à 60 km/h. Elles résultent d’une transformation de la neige par le
réchauffement de printemps. En fondant, la neige s’humidifie, parfois se gorge
de pluie et perd donc sa cohésion. Une neige « un peu » humide peut
trouver une cohésion par capillarité. Trop humide, elle perd sa cohésion. En se
réchauffant, la masse volumique de la neige s’accroît, pouvant passer de 100
kg/m3 en poudreuse à 400 kg/m3 au printemps. Cela peut même monter à 800kg/m3 sachant
que l’eau est à 1000Kg/m3.
coulée se déclenche souvent spontanément sans qu’il n’y ait eu de chute de
neige. Il peut parfois se passer plusieurs jours sans aucune activité. Mais
avec le tassement naturel de fonte, les cristaux perdent leur forme initiale en
étoile pour devenir progressivement des grains ronds engendrant l’avalanche.
situation n’est pas si simple. Bien souvent, surtout si la Balaguère (vent du
sud) ne se manifeste pas, le matin l’humidité entre les grains ronds peut être <span
class=GramE>gelée en raison des températures négatives de la nuit. C’est
au dégel que les avalanches peuvent se manifester.
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR'>Quelques
recommandations
question de donner des conseils. C’est à chacun d’apprécier les risques en
connaissance de cause après s’être informé, formé et avoir acquis suffisamment
d’expérience. Néanmoins, il y a des principes de base qui semblent oubliés par
beaucoup avec l’arrivée de la technologie des DVA parfois considérée, à tort,
comme une assurance tout risque. Avant l’existence des DVA (ex-ARVA) on ne
faisait que du « ski de printemps » (Cf. les ouvrages de Philippe et
Claude Traynard, l’inventeur des cotations à ski de randonnée). Et, le grand
principe pour limiter les risques était de partir tôt pour être de retour avant
la mi-journée.
qu’aujourd’hui les gîtes et refuges de montagne permettent à tous de partir
tôt.
mso-fareast-language:FR'>Texte : Louis Dollo
Photo et vidéo du Soulor Aubisque : David Ruelos
Vidéo de Gourette : Oscar Beraza
Rédaction
Articles de cet auteur
- Hautes-Pyrénées : Les vents violents de la tempête Kirk causent des perturbations
- Rouen-Tarbes, vendredi à 20h00 au Stade Robert Diochon
- Eurocup : Groupe G / J 1 : Le TGB démarre fort sa campagne européenne
- Le kinésithérapeute fait appel
- Un nouveau trio à la tête de Piau-Engaly pour la saison d’Hiver 2024-2025
- [...]