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Amélioration de l’utilisation de l’eau d’irrigation du Bassin de l’Adour : Une initiative unique en France

mardi 5 février 2013 par Rédaction

Les
agriculteurs sont régulièrement accusés de pomper l’eau pour irriguer leurs
cultures ? A ce titre, les bien-pensants de l’écologie les accusent de
tous les maux de la société. Accusation contestée par les agriculteurs face à
des accusations souvent erronées de la part d’écologistes.

normal'> 115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Quelle est la situation ?

Selon
les agences de l’eau, en 2009 (seules données disponibles en 2013), 33 400
millions de m3 prélevées au total en France se répartissent par secteurs
d’activités :

10.0pt;margin-left:18.0pt;text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1'><span
style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>· 
64
% pour la production d’électricité

10.0pt;margin-left:18.0pt;text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1'><span
style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>· 
<span
style='mso-spacerun:yes'> 
17 % pour l’eau potable

10.0pt;margin-left:18.0pt;text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1'><span
style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>· 
10
% pour les besoins de l’industrie

10.0pt;margin-left:18.0pt;text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1'><span
style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>· 
<span
style='mso-spacerun:yes'> 
9 %
pour l’irrigation

Toujours
selon la même source :

10.0pt;margin-left:21.0pt;text-indent:-18.0pt;mso-list:l2 level1 lfo2'><span
style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>· 
18
% proviennent des eaux souterraines

10.0pt;margin-left:21.0pt;text-indent:-18.0pt;mso-list:l2 level1 lfo2'><span
style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>· 
<span
style='mso-spacerun:yes'> 
82 % proviennent des eaux de surface

Nous
sommes donc bien loin des idées reçues. Par ailleurs, selon le Ministère de
l’Ecologie, en ce qui concerne la répartition de la consommation d’eau par
secteur d’activités, sur les 34 milliards de m3 prélevés, 6 milliards, que l’on
appelle « part consommée », ne retournent pas au milieu naturel. Cette part <span
class=GramE>consommée
se répartit comme suit :

  • <span
    style='font-family:"Times New Roman","serif"'>48% pour l’irrigation (2,88
    milliards de m3) mais que 9% des prélèvements
  • <span
    style='font-family:"Times New Roman","serif"'>24% pour les usages
    domestiques (1,44 milliards de m3)
  • <span
    style='font-family:"Times New Roman","serif"'><span
    style='mso-spacerun:yes'> 22% pour la production d’énergie (1,32
    milliards de m3)
  • <span
    style='font-family:"Times New Roman","serif"'><span
    style='mso-spacerun:yes'> 6% pour l’industrie (hors énergie) (0,36
    milliards de m3)

Source :
Chiffres & Statistiques - Les prélèvements en eau en 2009 et leurs
évolutions depuis 10 ans <a
href="http://efrec.eaufrance.fr/spip.php?rubrique187&id_article=464">http://efrec.eaufrance.fr/spip.php?rubrique187&id_article=464
et Ministère de l’Ecologie et du développement durable <a
href="http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/234/1108/prelevements-deau-usage-ressource.html">http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/234/1108/prelevements-deau-usage-ressource.html

normal'> 115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Les agriculteurs s’organisent

Les
agriculteurs ne sont pas les plus gros consommateurs. Ils réclament en vain,
depuis de nombreuses années, la possibilité de faire des réservoirs d’eau afin
de retenir les eaux de ruissellement plutôt que de les voir partir à la mer
afin de les  réutiliser. Refus
catégorique des écologistes qui ont pour doctrine de s’opposer à tous barrages.
Néanmoins, lorsque les nappes phréatiques sont déficitaires, ce sont toujours
les agriculteurs qui en font les frais, jamais l’industrie ou les usagers
domestiques. Face à une telle situation, les agriculteurs prennent des
initiatives et s’organisent.

Le
31 janvier dernier, s’est tenue à Mont de Marsan l’assemblée générale
constitutive du comité syndical 
d’irrigation du bassin de l’Adour nommé Irrigadour composé des conseils
généraux et des chambres d’agriculture des Hautes-Pyrénées,
Pyrénées-Atlantiques, Gers et Landes. Dominique Graciet, président de la
Chambre d’agriculture des Landes, et Jean-Claude Duzer, président de
l’Institution Adour, ont été élus à l’unanimité co-présidents du comité. Une
élection qui montre bien la volonté des 8 institutions à travailler ensemble
sur l’amélioration de l’utilisation de l’eau d’irrigation du Bassin de l’Adour

normal'> 115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Une initiative unique en France

Irrigadour
est une structure unique en France. Elle assure la gestion de l’irrigation pour
5 600 agriculteurs et 149 000 hectares de terrain cultivé. Elle sera
opérationnelle dès cette année. Elle est dirigée par un Conseil Syndical
paritaire avec deux commissions : la commission opérationnelle et de gestion et
la commission d’orientation et des ressources. Et évidemment, un des objectifs
est de gérer l’eau. Le syndicat mixte a donc déposé sa candidature pour être
l’organisme unique de gestion collective de l’eau auprès de la Préfecture des
Landes.

<span
style='font-family:"Times New Roman","serif"'>Louis Dollo