Aire de répartition de l’ours brun dans les Pyrénées - période 2007-2011
Une nouvelle actualité vient d’être diffusée par la DREAM
Midi-Pyrénées concernant l’aire de répartition de l’ours brun dans les Pyrénées
françaises pour la période 2007-2011. <a
href="http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Carto_quinquennale_ours_synthese_-2007_2011_cle047bde.pdf">http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Carto_quinquennale_ours_synthese_-2007_2011_cle047bde.pdf
Dans son communiqué, la DREAL travestit quelque peu la
vérité en indiquant : « Retrouvez
toutes les informations concernant le programme de restauration et de
conservation de l’ours brun à cette adresse ». En effet, si le
programme était bien celui-là à la fin des années 1980, voire même de
l’introduction « expérimentale »
de 1996 et 1997 d’individus exogènes, ce n’est plus le cas depuis 2006 à partir
d’un programme établi quelques années auparavant (vers 2002). A cette date, il
s’agissait ouvertement, d’introduction d’individus exogènes en provenance de
Slovénie puisqu’il n’existait plus d’individus autochtones. Il ne s’agissait
donc plus de « restaurer et
conserver » une population existante mais d’introduire une
population venant de l’extérieur. La DREAL écrit d’ailleurs dans sa
présentation de l’ours <a
href="http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/ours-brun-r3054.html">http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/ours-brun-r3054.html
: « Une opération de réintroduction
de trois individus en Pyrénées Centrales en 1996 et 1997, puis le renforcement
de ce nouveau noyau par 5 individus en 2006, ont permis d’établir à ce jour une
population d’une vingtaine d’individus ». Ceci confirme bien qu’il ne
s’agissait pas « de restauration et
de conservation » de la population existante mais de créer un nouveau
noyau que l’on ferait passer, par la suite, pour des ours des Pyrénées afin de
recevoir des aides européennes…. Subtilité juridique pour une histoire de
business sur le dos des Pyrénéens. Il faudra bien admettre qu’aujourd’hui, nous
gérons des ours exogènes et non une population pyrénéenne.
Par ailleurs, dans sa présentation préalable de l’ours brun <a
href="http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/ours-brun-r3054.html">http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/ours-brun-r3054.html
la DREAL a cette faculté remarquable d’omettre une part de vérité historique
connue de tous les Pyrénéens : les primes et décorations de l’Etat.
La
DREAL précise
normal'> : « Avec un effectif estimé de 150 ours au début du XX° siècle, la
population a été en baisse constante jusqu’à ne plus représenter qu’un noyau
résiduel de 5 individus, localisé en Béarn, en 1995 ». Nous ne
discuterons pas ici les chiffres qui ont par ailleurs fait l’objet de quelques
rapports travestis dans les années 80 afin de coller à des objectifs
idéologiques et non écologiques. Mais ce qui est tout aussi grave est de ne pas
mentionner la dimension historique des primes d’Etat allant jusqu’au versement
de pensions à des chasseurs tuant des ours en nombre et évidemment des
décorations très républicaines après avoir été révolutionnaires. L’ours (comme
le loup) était considéré jusqu’en 1962 comme un nuisible. Et, du jour au
lendemain, celui qui était fêté et primé devenait subitement un
« assassin » comme ont pu le dire certaines associations. Cette
dimension culturelle et sociologique faisant partie du patrimoine pyrénéen que
l’on retrouve dans la danse de l’ours est toujours occultée notamment par les
services de l’Etat, ce même Etat qui a longtemps versé des primes.
Pourquoi ? L’Etat est-il incapable d’assumer ses responsabilités
historiques en matière de disparition de l’ours ?
Louis <span
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Rédaction
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