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Bars et discothèques de la rue Despourrins et de la place de Verdun sous surveillance

vendredi 27 juillet 2012 par Rédaction

Réunion, hier jeudi,en fin d’après-midi à la préfecture autour de Jean-Régis Borius. Etaient présents : Gérard Trémège, maire de Tarbes ; Baptiste Pourchier, substitut du procureur ; François Frémaux, directeur départemental de la sécurité publique. L’objet : les débordements de plus en plus fréquents constatés autour des bars et discothèques du secteur de la rue Despourrins et de la place de Verdun, appelée par les noctambules « Quartier de la soif ». Le maire de Tarbes préfère qu’il devienne « Quartier de la paix ».

Il faut dire que pour les riverains, la coupe est pleine. Ils n’en peuvent plus. Pour le préfet Jean-Régis Borius, il n’est pas normal qu’il y ait un quartier où la loi ne soit pas appliquée. Il a donc décidé, en étroite collaboration avec le procureur de la République et le maire de Tarbes de prendre l’affaire en main. Les plaintes des riverains se justifient. Ainsi, entre le 1er juin 2011 et le 31 mai 2012, les policiers sont intervenus 582 fois dont 385 la nuit. Le secteur est impacté par une très forte alcoolisation. La violence y est permanente avec de fréquentes bagarres. On y a noté aussi des crimes. Les policiers se trouvent parfois en situation difficile lors de leurs interventions.

Renforcement des patrouilles de police et menace de fermetures administratives

Le préfet Borius a annoncé qu’à partir du 1er septembre, toutes les « armes  » seront prises pour mettre fin aux troubles du voisinage et aux atteintes graves à l’ordre public. « Je n’hésiterai pas, a-t-il dit, à procéder si nécessaire à des fermetures administratives d’établissements  ». Et de préciser que ce ne sont pas les exploitants qui sont visés. «  Au contraire, nous voulons les aider ».

La surveillance autour des établissements de nuit va s’amplifier. Pas question de servir de l’alcool à des clients déjà alcoolisés, d’accueillir davantage de monde que la capacité ne l’autorise, de laisser la porte ouverte par commodité. « Je ne vois pas de raisons pour que les riverains subissent de tels désagréments », fait observer J-R Borius.

La police va renforcer ses patrouilles. Si besoin, des opérations d’envergure plus spectaculaires et musclées seront lancées.

Quant au maire Gérard Trémège, il entend intensifier la présence de la vidéo-protection sur le secteur place de Verdun-rue Despourrins-avenue du Régiment de Bigorre-cours Reffye. « Elle sera assortie, précise-t-il, d’une communication spécifique à l’égard de la clientèle et des étudiants pour leur rappeler leurs droits et devoirs et notamment l’interdiction de consommer sur la voie publique ». Il en appelle à la responsabilisation des propriétaires des établissements, souhaitant signer début septembre une « charte de la vie nocturne » où les obligations réciproques sont rappelées sans oublier les sanctions qui s’appliquent en cas de manquement.

Baptiste Pourchier, substitut du procureur de la République, a rappelé que l’objectif du ministère public est d’assurer la sécurité publique et la tranquillité des riverains. " Notre mission, enchaîne-t-il, est de sanctionner et aussi de veiller à ce que les établissements exercent leur activité dans la plus stricte légalité", évoquant au passage la fermeture administrative, mardi dernier, du Bar Basque après le Paradiz.