Bruits et chuchotements autour des décorations de Noël…

Alors que nous pourrions nous réjouir de voir la ville s’illuminer pour les fêtes de fin d’année, d’autres adoptent volontairement un comportement morose ou agressif.

Invectives d’alcooliques….

Samedi soir vers 18h, alors que le maire, Gérard Trémège, et plusieurs conseillers municipaux parcouraient la rue Brauhauban sous son toit lumineux pour se rendre Place de Verdun, à la hauteur du Tribunal plusieurs « SDF » (du moins le font-ils croire) avec des chiens se sont mis à invectiver le premier magistrat de la ville. Pour quelle raison ? Certainement une provocation gratuite à laquelle n’a pas répondu le maire. Nous pouvons simplement constater que les arrêtés municipaux d’interdiction de mendier et consommer de l’alcool sur la voie publique ne sont pas respectés.

Ils n’ont pas payé !

Les commerçants de la rue Brauhauban se sont mobilisés pour participer financièrement aux décorations, parfaitement réussies, de leur rue. Une somme modique (25 €) leur a été demandée mais…. trois d’entre eux n’ont pas voulu payer…ce qui ne les empêchera pas de profiter de l’attrait commercial !

La place de Verdun un peu triste

En sortant de la rue Brauhauban très éclairée par le toit lumineux, nous tombons sur un trou noir Place de Verdun. Une simple guirlande tente de rompre la tristesse nocturne des lieux….
Les arbres du côté des bars et cafés de la place sont à l’état…naturel !

Pourquoi ?

Les mauvaises langues diront que le maire UMP suit son mentor, Nicolas Sarkozy, pour faire des économies et rendre la place austère…. Eh bien il n’en est rien ! Ce sont les cafetiers eux-mêmes qui ont refusé toute décoration lumineuse !

La raison ? A peine croyable ! Michel Forget, adjoint en charge des travaux et des politiques contractuelles, nous explique : « Ils ont refusé parce que la mise en place des guirlandes perturbait leur activité commerciale ». Sur quelle durée ? « Une petite demi-journée ».
Avec de tels motifs, on croit rêver. Mais bon…. Il existe d’autres bars qui acceptent plus volontiers les lumières de fête. Que les Tarbais leur fasse honneur, loin de cette tristesse pour quelques bières perdues.

Louis Dollo