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L’Aragon veut des ours des Asturies : une affaire de gros sous en période de crise

mardi 20 septembre 2011 par Rédaction

Il est assez surprenant de constater que l’Espagne a des difficultés financières. En effet, un débat est en cours entre l’Aragon qui veut des ours des Asturies qui ne veut pas en donner et le gouvernement de Madrid qui engage, comme nous l’avions annoncé le 7 août dernier, un vaste plan d’introduction financé par l’Europe. Mais quand l’Espagne n’a pas d’argent avec un taux de chômage impressionnant, elle va en chercher chez les voisins, c’est à dire l’Europe.

Le plan de restauration de l’ours resté "secret" jusqu’à fin août et que nous avions dévoilé sur Tarbes-Infos commence à livrer toutes ses phases. Dans un communiqué (ci-joint), l’ADDIP, coordination pyrénéenne hostile aux introductions, dénonce "l’ours … aux œufs d’or !". Dans un précédent article, nous avions montré comment deux associations de protection de l’ours espagnoles se chamaillaient pour des subventions. Là, la ficelle est encore plus grosse avec l’argent de l’Europe sur la base de 14 millions d’Euros. "C’est bien une question de gros sous qui motive tout le monde" nous dit l’ADDIP en précisant : " tout semble bon pour passer à la caisse Europe, et l’ours devient une vraie poule aux œufs d’or !"

Primitivement prévu pour 23 millions d’Euros, le Ministère espagnol de l’Environnement l’a ramené à 14 millions. Le Président du FAPAS (Fonds de Protection Asturien des Animaux Sauvages) écrivait sur son site Web le 24 août dernier : « une certaine odeur assez désagréable l’accompagne compte tenu de la masse d’argent qui serait en jeu : une quantité impressionnante de millions dont il faudrait quand même bien préciser s’ils sont actuellement nécessaires à la conservation de l’ours où s’ils obéissent à un autre destin où cette conservation ne serait qu’un alibi pour empocher l’argent. » (traduction § 6 de http://www.fapas.es/notifapas/fapasprensa/2011/20110824_capturar_osos.htm)

Nous sommes bien loin de la défense de la biodiversité. Il est clair aujourd’hui que les véritables motivations des environnementalistes et des défenseurs de l’ours espagnols et français sont purement financiers y compris dans une Espagne en pleine crise. Nous pouvons nous interroger sur ce type d’opportunités européennes.

Louis Dollo

A consulter :

1- Le communiqué de l’ADDIP, coordination pyrénéenne

2- L’article de La Nueva España - Diario Independiente de Asturias (en castillan)

3- La traduction de l’article de La Nueva España


Documents joints

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