1er RHP : être mécanicien en Afghanistan

Au cœur de la province de Kapisa, sur la base avancée française de Nejrab, un maréchal des logis chef du 1er Régiment de hussards parachutistes œuvre dans l’ombre. Malgré les 40° C ambiants, quelques soldats s’affairent sous de grandes tentes… les combinaisons graisseuses et les mains noires, ce sont les mécaniciens du GTIA RAPTOR. En tant que chef d’équipe mobilité terrestre, le MCH W. commande une équipe de mécaniciens chargée de réparer et de contrôler les véhicules de l’avant blindé. Soutenir les combattants en assurant la remise en condition des engins, telle est la mission de notre mécanicien tarbais.

Engagé depuis 2003 dans l’armée de Terre, le MCH W. a gravi les étapes, de militaires du rang à sous officiers avant d’arriver au 1er RHP en 2009. Précédemment projeté en Nouvelle Calédonie et en Guadeloupe, il vit en Afghanistan sa première expérience opérationnelle qu’il qualifie « de passionnante ». Après 6 mois de préparation opérationnelle dont cinq semaines dédiées à la mécanique, le hussard parachutiste est fréquemment engagé sur le terrain soit dans le cadre de la quick reaction force afin de dépanner en urgence un véhicule en panne, soit lors des convois logistiques où il est alors intégré à l’élément léger d’intervention. Il y a quelques jours, le MCH W. est notamment intervenu au profit de l’armée nationale afghane dont l’un des camions citernes avait été touché par un engin explosif. Au service des Français mais aussi des Afghans, le MCH W. doit être prêt à échanger sa combinaison contre son gilet pare balles à tout moment afin de remettre sur roues un véhicule endommagé.

Crédits photos : ADC HELIES - SIRPA TERRE