1er RHP : être chef d’engin en Afghanistan
Affecté au 1er Régiment de hussards parachutistes, le maréchal des logis S. s’est engagé dans l’armée de Terre en 2009. Deux ans plus tard, à 21 ans, il vit en Afghanistan sa première opération extérieure. « Je suis arrivé en Kapisa au mois de mai dernier. C’est un aboutissement après six mois de préparation opérationnelle. »
Chef d’engin AMX 10RC*, le maréchal des logis S. commande un équipage composé d’un pilote, d’un chargeur et d’un tireur. « Mon travail au quotidien est de maintenir les savoirs-faire acquis par mon équipage tout au long de la préparation et de veiller au bon fonctionnement de mon engin. » Au quotidien, le rythme du sous-officier est dense, entre remises en condition et opérations. Lors de ces dernières, le maréchal des logis S. a pour mission de diriger l’observation au sein du véhicule afin de pouvoir appliquer des feux, uniquement après une identification positive et la réception d’un ordre. Comme l’explique le hussard parachutiste « au sein de l’équipage, nous avons chacun un rôle déterminant à jouer ».
Six mois de missions vont s’enchainer ainsi, au milieu des montagnes afghanes. C’est dans la poussière et la chaleur de ce pays que le maréchal des logis découvre la polyvalence certes de son matériel mais surtout de ses hommes. « Nous sommes ici confrontés à des situations de combat où nous devons mettre en application l’ensemble de nos acquis. » Le contexte ne lui fait pourtant pas oublier ses hommes, « je sais que leur moral est primordial. Nous sommes séparés des nôtres pendant 6 mois, nous devons nous soutenir et nous entraider pour durer sans faiblir quelle que soit la mission qui nous sera confiée. »
*un véhicule blindé doté d’un canon de 105 mm