C’est parti Avant l’Aube….

Raphaël Jacoulot, réalisateur et scénariste et Dominique Besnehard, producteur, en présence du plus jeune des acteurs, Vincent Rottiers, étaient hier soir pour la présentation publique en avant première de leur film « Avant l’Aube » tourné l’an dernier pour l’essentiel à Gavarnie et Cauterets.

Pour le producteur Dominique Besnehard, tourner à Gavarnie a été « un temps assez fort, une vraie rencontre avec les gens de Gavarnie. Tout le village s’est transformé en studio…

Gérard Trémège, maire de Tarbes mais aussi Conseiller Régional, membre de la commission culturelle, rappelle que le film a bénéficié d’une aide régionale de 129 000 Euros dont un tiers venant du Centre National de la Cinématographie (CNC). Cette subvention s’inscrit dans le cadre du Fonds de soutien à la création audiovisuelle mis en place par la Région et qui a permis de soutenir l’écriture ou à la production de 58 projets, dont 34 tournages en Midi-Pyrénées, pour un montant total de près de 1,54 M€. Depuis 2004, 308 tournages ont été aidés par la Région pour un montant total de 6,3 M€.

Pour le tournage de ce film, Raphaël Jacoulot était à la recherche d’un lieu « désolé correspondant à l’histoire… aspect nid d’aigle… Le Cirque de Gavarnie est un décor qui crée du plaisir et quelque chose d’inquiétant ».

Vincent Rottiers découvrait les Pyrénées. Mieux encore, il y a passé la conduite du permis de conduire pour tourner les scènes sur la route. Mais il regrette de n’avoir rien vu, ne pas avoir pu faire de ski : « c’est interdit pendant le tournage ». Alors, il a bien envie de revenir pour découvrir nos montagnes. Pourquoi pas à l’occasion du festival de Gavarnie et d‘Equestria. Une idée qui semble déjà faire son chemin.

Ce sont 350 personnes qui ont participé au tournage dans le froid de l’hiver 2010 qui présentait l’avantage de neiger au bon moment. Dominique Besnehard note la disponibilité des gens du village, des « acteurs de complément » qui ont su jouer le jeu dans le froid. De son côté, Raphaël Jacoulot est assez surpris des contraintes du Parc National. « C’est curieux, nous dit-il, on peut mettre la caméra en dehors du Parc à quelques centimètres et tourner une scène à l’intérieur du Parc mais pas l’inverse. Et après, pour filmer le cirque même en dehors du Parc, il y a un droit à l’image ». Des curiosités administratives dont nous aurons probablement à reparler dans d’autres occasions.

Louis Dollo