Conseil communautaire du Grand Tarbes : deux abstentions seulement pour le vote du budget 2011

Le conseil communautaire de Grand Tarbes a voté le budget primitif 2011 présenté par François-Xavier Brunet qui s’équilibre à 36 431 570 euros, soit une variation de + 1,11% par rapport au BP 2010. Seuls deux élus se sont abstenus : Erick Barrouquère-Theil (Séméac) et Didier Rivière (Aureilhan).

Yannick Boubée, au nom de la quasi-majorité de l’opposition de gauche, a fait de longs commentaires (lire pdf ci-dessous).

Dans sa réponse, le président Gérard Trémège s’est dit également préoccupé par la réforme des collectivités territoriales. "La réforme, dit-il, implique une certaine prudence". Il souligne que que la capacité d’investissements en 2011 sera de 13 millions d’euros en comptant les restes à réaliser de 2010. "Je confirme les 10 millions d’euros annoncés. Dans les investissements réalisés, ça ne me gêne pas que 80% aient été initiés auparavant".
Parmi les investissements prévus : la Maison Commune de l’Emploi et de la Formation, l’écoparc de Bordères-sur-l’Echez, la rénovation de l’hippodrome, la plateforme CIRCC, l’aménagement de la partie sud du site d’Alstom, les entrées d’agglomération, le programme de sédentarisation des gens du voyage, la mise à niveau des aires d’accueil, les travaux de rénovation de la piscine Paul Boyrie où 2 millions d’euros ont déjà été investis, "c’était urgent". Un diagnostic sur les infrastructures sportives de l’agglomération a été effectué car pour Gérard Trémège il manque des infrastructures sportives d’intérêt communautaire sur l’agglomération. Les résultats seront connus ces prochains jours. "Nous avons réalisé ensemble tout ce qui a pu prendre consistance physique" a souligné le président pour lequel "il n’y a ni droite ni gauche". Signalons que la subvention pour l’Obligation de Service Public de la ligne Tarbes/Lourdes-Paris a été votée. Pour Gérard Trémège, elle est utile même si les relations avec Air France le laissent dubitatif.

Un nouveau vice-président

En début de séance, il a été procédé au remplacement de Guy Dufaure au poste de 8e vice-président. Un seul candidat : Serge Duffau et une élection royale : 26 voix, un bulletin blanc. Cela a fait rêver Gérard Trémège !