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TGB : Acharnement journalistique ou travail d’investigation ? (Suite)
Point de vue
François Gomez répond aux accusations avec fermeté
Après la Présidente Jeannie Cointre qui a réagi hier après-midi sur tarbes-infos après un énième article à charge paru lundi matin, c’est au tour de François Gomez de monter au créneau pour récuser les accusations et les propos que lui attribue, dans ce même article, un journaliste à qui le coach du TGB n’adressait plus la parole depuis le mois de mars. C’est peut-être la cause des articles à charges qui se sont succédé depuis la Finale à l’encontre du club et maintenant envers François Gomez, qui ressemblent à des règlements de comptes.
Un contrat Directeur Sportif en CDI revu à la baisse
Dans cet article le coach du TGB est accusé d’avoir avec sa Présidente mené le club à sa perte. « Et pour performer sportivement Jeannie Cointre et François Gomez ont fait le choix de reléguer l’humain au second plan. Dès que les personnes deviennent dérangeantes on les met au placard. » Comprendra qui comprendra car l’auteur de l’article comme souvent reste dans le vague et les sous-entendus. Par contre, il n’hésite pas à mettre sur la table le salaire de l’entraîneur « représentant à lui seul 25% de la masse salariale de l’effectif. » Ce qui n’est plus exact puisque le salaire de l’entraîneur a été diminué de 30% par Jeannie Cointre dans un souci d’économie de Gestion. En prime l’article affirme que François Gomez est le seul entraîneur de Ligue Féminine en CDI ce qui est aussi factuellement faux puisque comme tous les entraîneurs professionnels, il possède un CDD. Par contre François Gomez avait bien un contrat en CDI de Directeur Sportif proposé par Alain Coll en 2017 pour conserver le technicien qui était courtisé par plusieurs clubs. François Gomez assurait son rôle de coach sans aucune contrepartie financière. Un contrat qui avait été renouvelé par ses successeurs.
Des accusations sans fondement qui portent atteinte à mon image et à celle du TGB
« Aucune pratique de passe-droit, ni aucune gestion opaque, ne caractérisent le fonctionnement du club. Mon travail comme celui de mes collègues s’effectue dans le respect des valeurs sportives, de la transparence et de l’intégrité professionnelle. » assure François Gomez qui n’exclut rien. « Ces accusations sans fondement portent atteinte à mon image et à celle du TGB que je tiens à défendre avec fermeté. » Mis en cause sur sa probité et sa compétence, François Gomez tient à rappeler. « Je suis arrivé en décembre 2007 pour aider une équipe qui était classée en bas de tableau et qui risquait la relégation. Ce premier épisode se clôturait en 2010 avec l’obtention d’un titre de Champion de France. » L’entraîneur revenait à l’appel d’Alain Coll en 2015 et il est resté malgré la relégation administrative du TGB en Ligue 2 où il a coaché bénévolement compte tenu des difficultés financières du club. François Gomez rappelle. « Depuis cette date, j’ai travaillé aux côtés de quatre présidents différents (Alain Coll, Philippe Fournadet, Laurent Cochain, Jeannie Cointre) avec lesquels j’ai entretenu d’excellentes relations professionnelles et personnelles. Aucun d’entre eux n’a remis en question mon niveau de compétence, de conseil et de salaire, excepté notre dernière présidente qui m’a demandé de revoir à la baisse ma rémunération, ce que j’ai accepté. »
Précisions sur les départs
L’assertion selon laquelle il serait le seul salarié du TGB l’a fait bondir car le club compte encore plusieurs salariés sous contrat qui continuent d’être payés même avec quelques jours de retard parfois. L’accusation d’avoir fait le vide autour de lui l’exaspère plus encore. « Faut-il rappeler la belle longévité des entraîneurs du Centre de Formation, de l’Assistant de l’équipe professionnelle, du Team Manager. » Et de préciser : « Concernant l’Assistant historique de l’équipe professionnelle, il n’a pas souhaité prolonger son long bail au TGB estimant ne pas pouvoir travailler au sein d’un staff dans lequel se trouverait des individus qu’il n’appréciait pas. C’est le même entraîneur qui m’a accompagné durant trois saisons en tant qu’Assistant auprès d’une équipe nationale étrangère et qui a aussi décidé pour des raisons personnelles de ne pas poursuivre cette aventure. C’est ça que l’on appelle de la casse sociale ? » Et de poursuivre « Concernant sa remplaçante et de la même manière, c’est elle qui a décidé de cesser sa collaboration avec le club pour des raisons personnelles. »
Souhait de rester au TGB même en NF1
François Gomez assure, comme il l’a toujours assuré. « Concernant mes interrogations sur notre engagement en NF1 et du rôle que je pourrais tenir, mon entourage proche et notamment mon assistant actuel confirmeront mon souhait de rester à la tête de l’équipe telle que je l’avais construite. Je n’ai jamais imaginé quitter le TGB dans ces moments de crise. J’ai toujours défendu le TGB et celles et ceux qui défendaient ses couleurs face aux attaques de personnages incompétents et malveillants. Mon appartenance à ce club est évidente, moi qui ai passé treize saisons à la direction d’une équipe qui défendait l’identité et les valeurs de notre Territoire. »
Propos recueillis par Jean-Jacques Lasserre




