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Une grossesse môlaire ignorée, des métastases, et un procès pour faute médicale
En 2012, une patiente de Lourdes consulte son gynécologue après un test de grossesse positif suivi de douleurs. Le diagnostic de grossesse môlaire, rare et non-viable, est posé. Mais le protocole recommandé — curetage, déclaration au centre de référence, suivi régulier du taux de BHCG — n’est pas respecté. Le suivi est irrégulier, les alertes ignorées. En décembre 2013, une récidive est évoquée. En mars 2014, la patiente développe une toux persistante : les examens révèlent des métastases pulmonaires. Elle survivra, mais avec des séquelles graves. Devant le tribunal de Tarbes, cinq médecins et deux professeurs confirment une faute de suivi ayant favorisé l’évolution cancéreuse. Le gynécologue, aujourd’hui retraité, reconnaît avoir « fait du mieux possible ». Le procureur requiert un an de prison avec sursis. Le jugement est attendu le 4 novembre.



