Tarbes accélère sa transition énergétique avec une société de projets photovoltaïques

Présentation de la création d’une société de projets pour le développement énergétique photovoltaïque avec le SDE

Gérard Trémège maire de Tarbes, Patrick Vignes président du SDE, Bruno Rouch, le directeur, Marion Marin et Jean-Claude Piron, vice-président du SDE et élu à la mairie sur tout ce qui est énergie renouvelable, économie d’énergie, ont présenté le projet de la création d’une société de projets pour le développement énergétique photovoltaïque avec le SDE.

La mise en place d’une Société de projets dédiée au développement énergétique photovoltaïque vise à répondre aux enjeux de la transition énergétique, en collaboration avec le Syndicat Départemental d’Énergie (SDE). Cette initiative a pour objectif de promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables à travers des projets innovants.

Le projet aura pour but de soutenir l’autoconsommation collective, permettant de réduire la facture énergétique de 30% et de maximiser l’usage de l’énergie produite localement. La société se concentrera sur l’implémentation d’installations photovoltaïques sur des sites adaptés. Chaque projet sera unique et conçu pour répondre aux besoins spécifiques.

La société prévoit un investissement initial de 2,5 millions d’euros sur plusieurs années, avec un capital de 500 000 euros partagé avec 51 % pour Helios-Tarbes et 49 % pour SEML Happy Energy, et sera débloqué progressivement à mesure des réalisations.

Exemples de Projets : « L’un des premiers projets inclura deux installations photovoltaïques à l’école Jules Verne, représentant un investissement de 225 000 euros », explique le maire.

Gérard Trémège se réjouit de cette collaboration avec le SDE, initiée par Jean-Claude Piron et les équipes qui œuvrent dans les domaines de l’économie et de la transition énergétique. « Je suis convaincu qu’avec l’expérience acquise sur l’école Jules Verne, nous pourrons continuer avec les 13 ou 14 projets déjà identifiés ».

Une nouvelle ère pour la transition énergétique avec Hapy Énergie :

Patrick Vignes a souligné l’importance croissante de l’outil SEML Hapy Énergie, en dépit des incertitudes qu’il suscitait en 2020. Il exprimé sa gratitude envers le président du Syndicat Départemental d’Énergie (SDE) et du Conseil départemental qui ont rapidement compris la nécessité d’une telle structure pour favoriser le développement et l’engagement dans la transition énergétique.

« Pour réussir il est essentiel d’équiper le SDE et le département d’outils adaptés, permettant de multiplier nos efforts ». Il a également mis en lumière la réalité des délais de mise en œuvre des projets qui tendent à s’allonger. Ce qui prenait autrefois cinq ans peut désormais s’étendre sur dix ans, rendant la tâche plus complexe. Malgré ces défis, le président du SDE s’est montré optimiste quant à l’impact de Hapy Énergie. L’engagement de créer cette société pour la ville de Tarbes est selon lui un tournant important. Il a insisté sur le fait que cette initiative fournira à la municipalité une structure capable de soutenir divers projets non seulement pour l’école Jules Verne mais également pour d’autres bâtiments publics et infrastructures.

Ainsi, Tarbes se prépare à entrer dans une nouvelle phase de sa transition énergétique, armée d’outils adaptés pour faire face aux enjeux de demain.

Bruno Rouch a abordé la question de la rentabilité de la société SEM affirmant qu’elle vise un taux de rentabilité interne d’au moins 6 % sur une période de 30 ans. « C’est une société qui ne perd pas d’argent, au contraire, elle génère des profits », a-t-il déclaré.

Concernant le retour sur investissement, le directeur du SDE a précisé que ce délai dépend des projets spécifiques et des hypothèses de vente d’énergie. Il a ajouté que l’énergie produite par la société sera gratuite pour les utilisateurs rendant ainsi l’initiative encore plus attractive. Cependant il reste à rembourser les investissements, dont le retour pourrait s’étendre de 5 à 10 ans. Cela souligne la viabilité économique de SEM dans le cadre de la transition énergétique.

Nicole Lafourcade