Une habitude qui pèse : 100 caravanes et une commune désarmée

Le 16 juin, près de cent caravanes issues de la communauté évangélique des gens du voyage ont investi un terrain privé à proximité du stade d’Ossun. Une installation saisonnière devenue presque rituelle, au grand désarroi de la municipalité. Contraint d’annuler l’inauguration de sa toute nouvelle aire de pumptrack, le maire Francis Bordenave déplore un scénario qui se répète chaque année, avec son lot d’événements avortés et de tensions croissantes.

Malgré les obstacles physiques installés autour du stade — blocs en béton et barrières métalliques — la commune peine à empêcher ces regroupements non-autorisés. L’an passé encore, une opération d’expulsion avait été menée par les forces de l’ordre après deux semaines d’occupation.

Bien que les échanges restent pacifiques dans l’ensemble, les répercussions logistiques et symboliques s’accumulent pour les élus locaux. Avec l’été qui approche, les inquiétudes persistent. À Ossun, l’improvisation est devenue règle, face à une cohabitation qui semble chaque année plus difficile à anticiper.