Elisabeth Brunet et Marc Andres ont vivement réagi à l’annonce de leur retrait de délégations au sein de la municipalité.

Elisabeth Brunet a exprimé sa déception quant à la manière dont elle a été informée de cette décision. « J’ai appris le retrait de ma délégation lors d’un bureau municipal, devant les autres élus. J’aurais préféré que le maire m’en parle en personne, avait-il vraiment le courage de le faire ? »

Elle a dénoncé les insinuations du maire sur son manque de compétence, soulignant que son travail dans le domaine du sport avait été reconnu localement et au niveau national.

Elle considère sa démission comme une manœuvre visant à favoriser un clan au détriment de l’unité de la majorité municipale. Malgré cela, elle a affirmé vouloir continuer à s’engager dans sa nouvelle délégation à la transition écologique, avec plusieurs projets à venir au conseil municipal. « Le maire a annoncé qu’il ne se représenterait pas, mais il continue de retirer les délégations à ceux qui s’engagent pour Tarbes. Cela me conforte dans ma décision de soutenir Pascal Claverie. Tarbes a besoin de son énergie, de ses compétences et d’une équipe unie. »

Marc Andres a également pris la parole pour exprimer son indignation. « Le maire est entouré de courtisans, dont certains sont peu investis au quotidien. Pendant cinq ans, il m’a félicité pour mon travail de délégué.

 Je ne peux pas accepter de payer le prix de mon amitié de 30 ans avec Pascal Claverie. Je suis en colère, car cette situation est indigne compte tenu de mon investissement personnel, notamment pour Action Cœur de Ville et le vélo. Je suis fier du travail accompli et du surnom de "Monsieur Vélo" que m’ont donné les tarbais.

 Aujourd’hui, je retrouve ma liberté de parole et d’action. En tant que chef d’entreprise, je sais comment agir, et je le ferai avec Pascal Claverie. Monsieur Vélo change de braquet avec « Tarbes la Force d’Agir ! »

Ces prises de parole témoignent d’un mécontentement croissant au sein de l’équipe municipale, alors que les tensions s’intensifient à l’approche des prochaines échéances.