Villembits : la cour d’appel de Pau tranche dans l’affaire de la noyade

L’ancien maire, Henry Lacoste, initialement condamné à 8 mois de prison avec sursis, a vu sa peine réduite à 6 mois avec sursis. Il a exprimé son regret de ne pas avoir été plus ferme face aux décisions du comité des fêtes, qui avait déplacé l’événement en bordure de rivière. Malgré le soutien de nombreux élus, il a affirmé vouloir tourner la page et quitter la vie publique.

Le président du comité des fêtes, quant à lui, a vu sa peine alourdie en appel, passant de 10 à 12 mois de prison avec sursis, assortie d’une interdiction d’exercer une fonction municipale non salariée pendant trois ans. Son rôle dans l’organisation de la fête a été pointé du doigt, bien qu’il ait tenté de minimiser sa responsabilité.

La mère de la fillette, d’abord relaxée en première instance, a été reconnue coupable d’homicide involontaire en appel, mais a été dispensée de peine. Son témoignage a mis en lumière l’absence de barrières de sécurité le long des berges, qui aurait pu empêcher la chute fatale.

Ce procès a ravivé les tensions au sein du village, certains dénonçant une justice incohérente et une volonté de désigner un coupable à tout prix. Le comité des fêtes a également été condamné à une amende de 10 000 euros, dont 5 000 avec sursis.