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TPR et TGB : Un avenir en suspens
Ce mercredi, le maire de Tarbes Gérard Trémège a abordé la situation préoccupante des deux clubs emblématiques de la ville : le Tarbes-Pyrénées Rugby (TPR) et le Tarbes Gespe Bigorre (TGB). Face à des incertitudes financières croissantes et un avenir institutionnel incertain, ces deux entités sportives se trouvent à un tournant crucial.
Le maire a souligné l’importance d’un soutien massif pour le TGB, suite à l’appel lancé par la présidente, en réaction à la décision de la DNACG (Direction nationale du contrôle de gestion). « On connaît la situation actuelle extrêmement difficile ». Il a rappelé sa rencontre avec la presse la veille de la finale, où il avait déjà insisté sur la nécessité d’un soutien important pour le club, qui en a toujours grand besoin et j’espère que les solutions seront trouvées pour assurer la pérennité du club au niveau où il se trouve aujourd’hui. « Je le souhaite de tout cœur ».
Pour le TPR le Stado, « Le président Terré a décidé de se retirer le 30 juin, une annonce qui soulève de nombreuses questions quant à l’avenir du club. L’occasion pour le maire de rendre hommage à son action et aux efforts, y compris financiers, qu’il a déployés pour maintenir le club à son niveau actuel. Cependant, des interrogations demeurent quant à sa succession et aux sponsors qui prendront le relais. Le président Terré a en effet investi plusieurs centaines de milliers d’euros par an dans le club, et la question se pose : qui sera en mesure de faire de même à l’avenir ? Ces deux clubs, auxquels nous sommes attachés, se trouvent donc à un tournant crucial, confrontés à de sérieuses incertitudes sur leur avenir »
« Et je précise que ce ne sont pas les collectivités locales qui ont les moyens juridiques et financiers de se substituer aux carences du secteur privé. Pour le TGB, j’ai eu l’occasion d’y regarder, dans les Landes, 2500 places, 2000 abonnés c’est incroyable ! 400 sponsors ! Ici, 200 abonnés, 50 sponsors.
Après, on va nous dire que les entreprises importantes ne s’impliquent pas, c’est la faute du maire. Ah bon ? Très bien.
Parce que c’est moi qui vais aller convaincre Alstom, Daher ou les autres de sponsoriser nos clubs. Je n’ai pas les moyens de le faire. Ce sont des décisions d’entreprises privées qui les concernent. Moi, je peux solliciter, je peux suggérer, mais je ne peux pas obliger à faire quand ce n’est pas en mon pouvoir.
Le produit était bon mais avec quelle organisation derrière ? La présidente a ramé comme elle a pu, et les commerciaux ne faisaient pas leur boulot, ».
Pour rester dans le basket, les garçons font plus de public, plus de spectacles. Ils font plus de public, ils sont mieux organisés. L’Union nous a donné des victoires formidables avec un public. Le palais des sports plein, comme le foot ça marche très bien parce qu’ils sont organisés.
Le foot : Samedi, ils font leur finale, ils ont fait une saison exceptionnelle.
« On est inquiets parce qu’on est attachés à nos clubs, c’est l’image de la ville. Quand le TGB vit sur le plan France, c’est l’image de la ville qui est au plus haut. Et quand nos clubs sont au risque d’être déclassés, s’ils le sont demain, c’est l’image de la ville qui sera déclassée aussi », conclut la maire.
Nicole Lafourcade
rédaction
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