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Accès aux soins non programmés : un appel obligatoire avant de consulter
Dans le cadre de la nouvelle régulation obligatoire afin d’accéder au service de la maison médicale de garde, Jean Salomon, préfet des Hautes-Pyrénées, s’est rendu au centre hospitalier de Tarbes ainsi qu’à la maison médicale de la Polyclinique de l’Ormeau.
L’objectif de cette visite était d’expliquer une réforme importante concernant l’organisation de l’accès aux soins non programmés. Depuis le 21 mai, il est obligatoire de composer le 116.117 pour accéder à la maison médicale de garde. Cette mesure vise à optimiser le système de santé et à garantir un meilleur accès aux soins pour la population.
Lors de cette visite, le préfet expliqué l’objectif principal de la nouvelle organisation : améliorer l’orientation des patients et réduire la surcharge des services d’urgence. À partir de maintenant, il faut composer le 116.117, numéro gratuit. Ce sera la seule voie d’accès à la maison médicale de garde. Il ne sera plus possible de s’y présenter directement sans avoir effectué un appel préalable. Cette initiative vise à fluidifier le parcours de soins et à garantir une prise en charge plus efficace des patients.
Après un échange de 2 minutes, un médecin du SAMU oriente la personne vers la solution la plus appropriée, qu’il s’agisse d’un conseil médical, ou d’un rendez-vous ou encore d’une intervention du SAMU si nécessaire. Le préfet précise : « Ce n’est pas Doctolib, ce n’est pas un centre de prise de rendez-vous », le médecin du SAMU précise que dans 60 à 70 % des cas, l’appel se conclut par un simple conseil, confirmant ainsi l’importance de ce service dans le parcours de soins.
« Il est essentiel d’apprendre à appeler avant de se déplacer. Trop de patients viennent aux urgences sans avoir consulté un médecin, parfois en pleine nuit, pour des pathologies qui pourraient attendre le lendemain. Cette nouvelle régulation vise à fluidifier les parcours de soins, à éviter les engorgements des services d’urgence et à garantir un accès équitable aux soins pour tous. Cette approche permettra une meilleure gestion des ressources médicales et une prise en charge plus efficace des patients », précise le médecin du SAMU.
Chaque soir, 32 créneaux sont proposés, ce qui répond largement à l’activité actuelle. Si un patient se rend à la maison médicale sans avoir préalablement appelé, il a toujours la possibilité de le faire depuis l’entrée pour obtenir une consultation. Cette flexibilité permet de s’assurer qu’aucun patient ne soit laissé sans assistance.
Texte et photos Nicole Lafourcade
rédaction
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