Justice et récidive : l’éternel retour d’un ex-compagnon violent

Un homme de 39 ans, originaire de Bagnères-de-Bigorre, a comparu une nouvelle fois devant le tribunal de Tarbes pour non-respect d’une mesure d’éloignement imposée à la suite de violences conjugales répétées. Malgré son incarcération durant plusieurs semaines et sa libération le 13 mai, il est accusé d’avoir de nouveau approché son ex-compagne seulement deux jours après sa sortie de prison.

Son ex-compagne affirme qu’il a effectué plusieurs passages devant le café où elle se trouvait, ainsi qu’aux abords de son lieu de travail, en plus de lui envoyer une invitation sur Instagram. De son côté, l’homme se défend en expliquant qu’il était en ville pour régler des formalités administratives, et qu’il n’a pas cherché à harceler son ex-compagne.

Face au risque de récidive, le tribunal a ordonné son placement en détention provisoire jusqu’à son audience du 6 juin. Une décision qui soulève la question du difficile équilibre entre la nécessité de protéger les victimes et celle de permettre aux condamnés de reconstruire leur vie après leur incarcération.