Cérémonie du 8 Mai 1945 à Tarbes : Une leçon d’histoire et de devoir de mémoire

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Ce jeudi 8 mai, la ville de Tarbes s’est associée aux nombreuses communes françaises pour célébrer le 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la victoire du 8 Mai 1945. Une cérémonie solennelle s’est tenue au monument aux morts des Allées Leclerc, sous l’autorité du colonel Tristan Zeller, délégué militaire départemental et commandant du 35ème régiment d’artillerie parachutiste, et présidée par Jean Salomon, préfet des Hautes-Pyrénées. Parmi les nombreuses personnalités présentes figuraient le maire de Tarbes, Gérard Trémège, ainsi que des députés, sénateurs et représentants des collectivités locales.

L’événement a débuté par l’inspection des troupes, comprenant l’étendard du 35ème RAP, deux sections du régiment, un détachement de la gendarmerie nationale et 27 cadets de la défense issus des collèges tarbais. Ces jeunes, intégrés dans un dispositif visant à promouvoir la cohésion nationale et les valeurs républicaines, ont représenté avec honneur leur engagement envers la mémoire collective.

Dans un hommage poignant, des porte-drapeaux d’associations patriotiques et des élèves des écoles Jeanne d’Arc et Saint Joseph ont également participé aux différentes étapes de la commémoration. Après les honneurs rendus à l’étendard, le colonel Zeller a procédé à la revue des troupes avant la remise de plusieurs décorations. Parmi les distinctions, la médaille militaire a été remise à Jacques Da Fonseca, tandis que l’ordre national du mérite a été attribué à Marc Brüning, directeur de l’office départemental des sports, par le préfet J. Salomon. Deux croix du combattant ont également été décernées par le colonel Zeller.

L’émotion était palpable lorsque le chant des Partisans a résonné, suivi du dépôt de gerbes par les autorités et les associations. La cérémonie s’est conclue avec le ravivage de la flamme par le maire de Tarbes, la sonnerie aux morts et une minute de silence, rappelant avec gravité les sacrifices consentis pour la liberté.

Nicoel Lafourcade