L’affaire Bétharram, un traumatisme qui a conduit à un geste violent

Julien M., un habitant de Pierrefitte-Nestalas, a comparu devant le tribunal correctionnel de Tarbes pour violences avec arme, détention et port d’arme prohibé. Le 5 avril, il s’est retrouvé impliqué dans un incident dramatique à Rabastens-de-Bigorre. Après une série de mésaventures, notamment un excès de vitesse et la perte de repères, il a cru que son téléphone lui avait été volé et a cherché à le récupérer dans un immeuble où une fête battait son plein.

Alors qu’il demandait son appareil, la situation a dégénéré : un échange tendu avec les jeunes présents a conduit Julien M. à sortir un pistolet et à ouvrir le feu après avoir été frappé. Les victimes, terrifiées, ont cru mourir en entendant les détonations. Son ADN retrouvé sur place a permis son arrestation. Lors de son procès, il a tenté d’expliquer son comportement par la médiatisation de l’affaire Bétharram, qui l’a profondément perturbé.

Le ministère public a requis quatre ans de prison, mais le tribunal a finalement prononcé une peine de deux ans, dont six mois assortis d’un sursis probatoire. En parallèle, plusieurs interdictions ont été imposées, notamment celle de posséder une arme pendant dix ans.