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Multimodalité : la clé pour pérenniser l’aéroport de Tarbes

Entre bigourdans et béarnais, la bataille fait rage à propos de la liaison aérienne vers Paris. Michel Pélieu a souligné qu’il n’y avait jamais eu la possibilité de se trouver autour d’une table avec les élus palois pour discuter face à face de ce problème. François Bayrou s’était exprimé un jour en disant :” Les Hautes-Pyrénées Pyrénées ont enfin compris qu’on ne pouvait pas se développer au détriment de territoires voisins, notamment de Pau”. “Nous, a affirmé le président du département en séance plénière, on essaie d’exister avec des moyens beaucoup plus modestes. Ce que je crains c’est qu’à un certain moment avec Pau, Biarritz et Tarbes qu’il y ait un aéroport de trop. Si l’on n’avait pas récupéré Volotea dans les conditions que l’on sait, l’aéroport de Pau serait toujours à 500 000/ 600 000 passagers, nous, on serait à 200 000/250 000. La question se poserait de la pérennité de l’aéroport de Tarbes. Le fait d’avoir eu Volotea qui amène au minimum 300 000 passagers par an, ça a remis l’aéroport de Tarbes sur une bonne trajectoire. Par rapport au projet ferroviaire de la GPSO, si on n’obtient pas la garantie d’une Obligation de Service Public, on ne paiera pas pour le trajet de la LGV Bordeaux - Toulouse comme pour Bordeaux - Dax alors que l’on est à l’écart complet. On est isolé complètement, on est l’espace le plus enclavé. On est le plus loin en termes de distance de Paris. C’est pour cela que j’estime qu’on a toute légitimité pour revendiquer le maintien d’une OSP, y compris sans participation de l’État. J’ai fait faire une étude en interne pour l’hypothèse d’une halte ferroviaire proche de l’aéroport, à hauteur de la zone Pyrénia. On a la chance d’avoir à proximité une ligne voie ferrée. Cela nécessiterait un investissement de 10 à 12 millions d’euros. A l’échelle d’un tel projet, on peut demander à l’État une participation, ainsi qu’à la région et au département. À la sortie, c’est peu de choses. Et avec un train du quotidien qui va de Orthez à Lannemezan, on a en même temps une dimension multimodale sur l’aéroport qui fait notre différence par rapport à tous les autres aéroports. Avoir une combinaison avion/rail, c’est ce qui peut rendre définitivement indestructible l’aéroport de Tarbes. Cette halte ferroviaire est une opportunité. Ce n’est pas 10 millions d’euros qui doivent nous arrêter”.
rédaction
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