Jean-Bernard Sempastous, membre du Conseil national du parti Renaissance : agir et être sur le terrain.
Lors d’une conférence de presse, Jean Bernard Sempastous, ancien député, a annoncé qu’il avait rejoint le conseil national du parti Renaissance, se disant très heureux de rejoindre Gabriel Attal, nouvellement élu secrétaire général.
« C’est avec plaisir que j’ai répondu favorablement à la sollicitation de Gabriel Attal, il connaît le département, il y est venu plusieurs fois dont en 2022 pour me soutenir lors des législatives. Je suis heureux de porter les couleurs de Renaissance et de faire partie du conseil national qui compte 150 membres.
Je ne pouvais pas ne pas agir, d’un côté il y a le front de gauche et de l’autre le RN, il est temps pour nous de prendre nos responsabilités. La politique française est malade ! Les français sont fatigués et n’écoutent plus les politiques. Les gens sont fatigués de ce qui se passe, de ce vacarme et de ce chaos. Les français doutent et se sont jetés sur les deux chimères.
Certains veulent la destitution du président de la République, qui est élu pour cinq ans, il faut être respectueux de la décision des électeurs et de la constitution.
Jean Bernard Sempastous veut des actions concrètes, fédérer militants et sympathisants via ‘’Avenir Hautes-Pyrénées ‘’ l’association qu’il a fondée en 2022 sur la première circonscription. « Si nous voulons regagner la confiance des électeurs il faut des actions concrètes. La tâche est immense, il faut être à la hauteur, il faut être utile, agir sur le terrain et continuer d’écouter les gens pour pouvoir débattre. Il faut un second souffle, il faut construire ensemble. Les idées qu’il faut mettre en place c’est le travail, l’écologie réaliste, la fermeté républicaine, la place de l’école etc...… Et Gabriel Attal incarne ce second souffle ».
Pour le national, Jean Bernard Sempastous espère qu’il y aura une coalition raisonnable qui pourra s’entendre. « Les partis doivent reprendre leurs responsabilités, je pense qu’une coalition avec les socialistes, les républicains et les communistes, des partis raisonnables, pourrait être une issue viable. On s’entend au niveau de l’Europe alors pourquoi pas au national ? » Laissant au passage sous entendre qu’il n’y aurait aucune entente avec La France Insoumise et le Rassemblement National, qu’il montre du doigt car ils ne cherchent que le chaos.
Et de conclure : « Un congrès est prévu en mars ou avril prochain, ce sera l’occasion pour nous de redéfinir nos priorités pour préparer notre avenir ».
Nicole Lafourcade
Rédaction
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