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MANIFESTATION DU 26 OCTOBRE 2024 à LANNEMEZAN POUR LA LIBÉRATION DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH. (Communiqué)

dimanche 27 octobre 2024 par Rédaction

2 500 MANIFESTANTS VENUS DE TOUTE LA FRANCE POUR EXIGER SA LIBÉRATION.

POUR REFUSER LA PEINE DE MORT LENTE QUE LUI INFLIGE L’ÉTAT FRANÇAIS.

Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais et fervent défenseur de la cause palestinienne, entame sa 41ème année de détention dans les prisons Françaises alors qu’il est libérable depuis 1999, un quart de siècle !

Il est ainsi le plus ancien prisonnier politique d’Europe et le plus ancien détenu au monde incarcéré pour des faits liés au conflit Israélo-palestinien.

Libérable depuis 1999, il a essuyé neuf refus de l’État français à ses demandes de libération. En 2013, sa demande de libération fut validée par la justice mais conditionnée à un arrêté d’expulsion du territoire français que Manuel Valls se refusa à signer, le gouvernement Français de l’époque subissant les pressions des États-Unis, comme en témoignent les documents révélés par Wikileaks, et rendus publics, des interventions de Mme Hilary Clinton ( secrétaire d’Etat Américaine) auprès de Laurent Fabius ( Ministre des affaires étrangères).

Son avocat Maître Jean louis Chalanset a commenté en ces termes l’audience qui s’est tenue le 7 octobre 2024 au centre pénitentiaire de Lannemezan à l’issue de 5 heures d’audience :

« un acharnement du parquet qui souhaite manifestement qu’il meure en prison ». 

Il a décrit notamment des débats difficiles, au cours desquels le parquet a longuement plaidé en faveur du maintien en détention du militant.

Une position idéologique claire, cherchant à instrumentaliser le 7 octobre et la guerre au Proche-Orient pour défendre un risque grotesque de « récidive » de Georges Abdallah.

Il faut prendre la mesure de cette brutalité judiciaire. La prison à vie est en réalité interdite par les textes de protection des droits fondamentaux et par la Cour Européenne des droits de l’homme qui a récemment rendu plusieurs arrêts en ce sens en condamnant notamment la Hongrie et la Belgique qui infligeaient des peines de prison considérées comme des traitements inhumains et dégradants.

Cette année, pour la dixième fois la justice Française devra donc se prononcer le 15 novembre prochain sur la demande de libération conditionnelle déposée par Georges Ibrahim Abdallah.

C’est la raison pour laquelle samedi 26 octobre 2024, venus de tout le pays : Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Saint Etienne, Rennes..... 2500 manifestants ont fait résonner le nom de Georges Ibrahim Abdallah pour exiger de mettre fin à un déni de justice et d’humanité.

L’acharnement que subit Georges Ibrahim Abdallah est très clairement un acharnement politique.

En maintenant en détention le militant marxiste Libanais, libérable depuis un quart de siècle, le gouvernement Français approuve et accompagne les exigences des États-Unis et d’Israël.

D’ores et déjà de nouvelles mobilisations ont été décidées dans tout le pays le 14 novembre, veille de la décision du tribunal d’application des peines.

La mobilisation ne s’arrêtera pas tant que Georges Ibrahim Abdallah n’aura pas été libéré .

Alors que le peuple Palestinien est massacré à Gaza et le Liban bombardé sans relâche, c’en est assez de cette inhumanité et de cette peine de mort lente que l’État Français inflige à notre camarade, militant des droits du peuple Palestinien et résistant Libanais.