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Denis Fégné : Un député de proximité au service des Hautes-Pyrénées

vendredi 27 septembre 2024 par Rédaction

Dans une interview exclusive, Denis Fégné, député PS de la 2ème circonscription des Hautes-Pyrénées, partage son engagement pour un mandat de proximité. Depuis son élection, il s’investit activement sur le terrain et à l’Assemblée, dialoguant avec divers acteurs institutionnels et associatifs pour répondre aux préoccupations locales. Il évoque les inquiétudes face à des baisses de budget dans des domaines essentiels comme l’agriculture et le sport, tout en soulignant l’importance du soutien aux collectivités locales. Denis Fégné se positionne également sur des enjeux cruciaux tels que la réforme des retraites, critiquant la proposition du Rassemblement National comme un "mensonge politique" et proposant une alternative pour abroger la réforme actuelle. Son approche se veut collaborative, cherchant à porter la voix des Hautes-Pyrénées tout en restant fidèle à ses valeurs socialistes.

« Depuis plus de deux mois, je suis au travail. Tant sur le terrain qu’à l’Assemblée ».

Comme j’ai pu l’être en tant que Maire, je veux être un député de proximité. J’essaie d’être présent aux invitations qui me sont adressées, il est difficile de répondre favorablement à toutes tant notre territoire dispose de richesse et de diversité tant institutionnelle qu’associative. Je dispose d’une permanence à Tarbes pour recevoir sur rendez-vous. Ma porte sera toujours ouverte I

J’échange beaucoup avec les acteurs institutionnels à l’instar de la Préfecture pendant les inondations, mais aussi pour faire avancer les grands projets en cours, et je continue de faire connaissance avec les forces vives de notre territoire : acteurs associatifs, économiques (France Travail), culturels, sportifs... Aussi, je suis très régulièrement en contact avec les sénatrices Maryse Carrère et Viviane Artigalas. Nous porterons en commun des sujets locaux à l’Assemblée et au Sénat, c’est une vraie force pour notre territoire.

-Lors de mes rencontres, nombreux me partagent leurs inquiétudes sur le prochain budget. Je le suis aussi quand je vois, outre le retard dans le calendrier, que d’importantes baisses de budget sont prévues dans les ministères de l’Agriculture (alors que nous sommes à un tournant de l’histoire agricole française et que le monde agricole connait une crise sanitaire importante), du Sport (alors qu’on nous a vanté tous les bienfaits de la pratique sportive avec les Jeux Olympiques et Paralympiques), du travail et de l’emploi (alors qu’on s’est fixé le plein emploi comme objectif pour 2027)... Je partage également la crainte des élus locaux qui ont été injustement pointés du doigt par le précédent gouvernement. Des propos inacceptables. Je serai toujours du côté des collectivités locales, premiers investisseurs publics (plus de 50 milliards d’euros) et qui ont déjà fait beaucoup d’efforts et de sacrifices.

Assemblée. Si la session parlementaire ordinaire ne débute que ce mardi ter octobre et qui sera marquée par le discours de politique générale du Premier ministre, nous sommes déjà au travail. L’ensemble de mes actions est guidé par les Hautes-Pyrénées.

Au sein de la commission développement durable et aménagement du territoire à laquelle j’appartiens, les travaux se mettent en route, je viens de rejoindre cette semaine la mission d’info transpartisane sur le pastoralisme. En parallèle, je travaille sur la défense des crédits en faveur des politiques de développement durable dans le cadre du PLF 2025.

Lors de la précédente législature un groupe de travail sur les langues régionales existait, s’il revenait j’ai demandé à Paul Molac (auteur d’une loi) à le rejoindre pour continuer la défense et la promotion des langues et cultures régionales à l’instar de l’Occitan.

Au sein de mon groupe socialiste, j’ai rejoint des groupes de travail en faveur de la ruralité (mobilités, services publics...), de l’agriculture (cycle d’audition des acteurs agricoles) et de la petite enfance qui est à nouveau frappé par le scandale des crèches. Nous auditionnons actuellement de nombreux acteurs (associations, syndicats, think thank, institutions...) pour avoir l’ensemble des éléments en notre possession avant de faire des propositions sérieuses et concrètes.

Cette semaine, j’ai écrit avec mes collègues socialistes à la nouvelle ministre de l’agriculture pour que des réponses concrètes soient apportées aux agriculteurs qui font face à une importante crise sanitaire.

 

Zone de Texte: 2/3SUR LE POSITIONNEMENT AU PARLEMENT, AVEC LE NFP... :

Je serai fidèle à moi-même. Un Homme de gauche, socialiste, ouvert aux dialogues avec l’ensemble des forces républicaines. Ce qui m’anime avant toute chose est de porter la voix des habitants des Hautes-Pyrénées à l’Assemblée et d’obtenir des victoires. Cela implique la recherche de compromis sans pour autant se compromettre sur ses idées et ses valeurs.

Par exemple, dans le programme du NFP que j’ai porté pendant les élections législatives, nous souhaitions augmenter le SMIC de plus de 10% mais s’il augmente de 5% bien sûr que je le voterai. Je voterai toute loi qui permettra de redonner du pouvoir d’achat.

SUR LA PROPOSITION DE LOI PRESENTEE
PAR LE RASSEMBLEMENT NATIONAL
POUR ABROGER LA
REFORME DES RETRAITES :

Cette proposition de loi repose sur un triple mensonge :

Mensonge politique. Avant que ce texte ne soit débattu le 31 octobre dans le cadre de la journée d’initiative parlementaire il y a d’autres rendez-vous pour permettre l’abrogation de la réforme des retraites. Le premier rendez-vous parlementaire pour abroger la réforme des retraites, c’est la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. En refusant de voter la censure que nous déposerons, le Rassemblement national permet la poursuite de la politique d’Emmanuel Macron.

Mensonge institutionnel. Pour entrer en vigueur, un texte de loi a en effet besoin d’être examiné à l’Assemblée nationale et au Sénat, d’aller au bout de la "navette" parlementaire. Or, le RN ne disposant pas de groupe au Sénat, il n’a aucun levier pour y assurer l’examen de sa proposition de loi. C’est donc un coup de communication sans lendemain.

Mensonge social. Après avoir été totalement absent de la mobilisation et du débat parlementaire contre la retraite à 64 ans, le RN a tergiversé pendant toute la campagne des législatives sur ce sujet. La proposition de loi du RN abroge l’amélioration du dispositif "carrières longues" prévue par la réforme de 2023, qui permet à ceux ayant commencé à travailler jeune de partir tôt à la retraite.

Plutôt que de mentir aux électrices et électeurs comme le fait le RN avec cette proposition de loi, le groupe socialiste auquel j’appartiens propose un plan en trois étapes :

1. Nous proposerons en octobre une abrogation de cette réforme lors de l’examen du budget de la Sécurité sociale (PLFSS). Le Budget de la Sécurité sociale sera examiné avant la niche du RN et fera toute la "navette parlementaire" avant la fin de l’année, il est donc le seul véhicule législatif adéquat pour tenter d’abroger cette réforme.

2.Si le gouvernement mettait fin aux débats sur le PLFSS en utilisant le 49.3, nous utiliserons la première journée réservée ("niche") à un groupe de gauche à l’Assemblée nationale afin de faire voter une proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites commune à la gauche.

3. En lien avec nos collègues sénateurs, nous pourrons ensuite inscrire cette proposition de loi dans une journée réservée à l’un des trois groupes de gauche au Sénat au début de l’année 2025. Grâce à sa présence à l’Assemblée et au Sénat, seule la gauche peut permettre à une proposition de loi abrogeant la réforme des retraites d’entrer définitivement en vigueur.