Législatives 2024 1ère circonscription : Jean-Bernard Sempastous et le pouvoir d’achat
En propos liminaire à mon point sur le pouvoir d’achat et en particulier chez les jeunes, je me dois de faire part d’un défaut certain de réalisme des programmes de mes compétiteurs. D’une part nous avons le projet du RN, ou plutôt les projets car il change tous les jours, et nous avons de l’autre coté le programme irréaliste d’une gauche qui croit que le monde en 2024 est celui de 1981. Le monde a changé mais pas eux.
Les deux extrêmes ont en commun de proposer moins d’emplois et plus d’impôts. Toutes leurs promesses irréalisables se feront en effet au détriment de l’emploi et de l’activité économique, et ce qu’on donnera d’une main on la reprendra de l’autre.
La meilleure mesure pour le pouvoir d’achat, ce n’est pas de dépenser de l’argent sans limite, mais de continuer à soutenir l’activité économique dans notre pays comme nous le faisons depuis 2017, en ayant créé 2 millions d’emplois et rendu la France comme pays le plus attractif pour les investisseurs étrangers.
Le pouvoir d’achat c’est d’abord le travail, il faut donc préserver le plein-emploi que nous avons enfin atteint pour la première fois depuis des décennies. Nous n’augmenterons pas le pouvoir d’achat avec des promesses non finançables et qui plomberaient la compétitivité des emplois en haussant massivement les impôts et les charges comme le souhaitent les deux extrêmes. La baisse des impôts sur la société et la suppression de ceux sur la production n’ont pas été faits par plaisir ou pour enrichir, mais bien pour rétablir la compétitivité de nos entreprises par rapport à la concurrence européenne et internationale.
Il y a un problème de pouvoir d’achat dans ce pays, je ne le nie pas. Il est notamment dû à nos effets de seuils sur les baisses de charge au niveau du smic qui bloquent l’augmentation nécessaire des salaires, notamment sur les métiers en tension. Nous supprimerons ces effets de seuils et nous libèrerons les augmentations de salaires entre le SMIC et 2 500 € nets en réformant les aides aux entreprises et la prime d’activité. De plus, après avoir créé la prime pouvoir d’achat versée l’an passé à 6 millions de salariés, nous permettrons aux entreprises d’augmenter cette dernière jusqu’à 10 000 € par an sans charge. C’est indispensable aussi pour que le travail, qui est une valeur importante pour nous, paie davantage.
Les difficultés profondes qui existent sur le pouvoir d’achat touchent toutes les classes d’âge et toutes les catégories.
Pour les retraités, nous nous engageons donc à maintenir l’indexation des retraites sur l’inflation, ce que rend totalement impossible le retour à 60 ans prôné par les deux extrêmes. Et parce que nous ne souhaitons pas opposer les générations entre elles, comme certains de nos adversaires, nous souhaitons aussi qu’aucun impôt ne sera appliqué aux successions et donations jusqu’à 150 000 € par enfant, y compris pour les familles recomposées, ni jusqu’à 100 000 € transmis aux petits-enfants.
Les jeunes ont besoin de voir leur pouvoir d’achat augmenter, et en particulier sur le logement qui est le premier poste de dépenses dans notre pays. C’est pour cela que d’ici 2027, nous permettrons à 1 million de jeunes de classes moyennes et populaires d’accéder à la propriété en les exonérant de droits de mutation à titre onéreux (« frais de notaires ») pour l’achat d’un logement jusqu’à 250 000 €, pour favoriser l’accès à la propriété chez les jeunes actifs. Pour les locataires, nous étendrons la garantie de loyers pour faciliter la location tout en rassurant les propriétaires. Elle s’inspirera de la garantie Visale qui bénéficie déjà à un million de jeunes. Pour les aider à se loger, nous créerons un fonds de rénovation énergétique des logements des classes moyennes et populaires financé par une taxe sur les rachats d’actions.
Cette logique de baisse de la facture, nous souhaitons également l’appliquer sur tous les postes de dépenses pour augmenter le pouvoir d’achat. Pour les jeunes parents, nous proposerons dès cet été des achats groupés de fournitures scolaires pour aider à baisser le coût de la rentrée pour les enfants. Ce sera jusqu’à 15 % de baisse des prix sur les fournitures scolaires. Pour les étudiants, je rappelle que, malgré l’inflation, nous avons bloqué depuis 2019 le prix du repas pour tous en restaurant universitaire à
3,30 €, et à 1 € pour les étudiants boursiers, après avoir augmenté les bourses de 37 € par mois.
Toujours sur l’énergie, encore trop chère, nous nous engageons dès cet hiver à baisser les factures d’électricité de 15 %. Pour les français, ce seront en moyenne 200 € de moins sur la facture annuelle. Grâce à la réforme du marché européen de l’électricité que nous avons obtenue, qui tiendra compte de notre énergie d’origine nucléaire, nous bénéficierons de prix inférieurs à nos voisins européens. Ce ne sera certainement pas avec l’extrême-gauche, dont les écologistes et les insoumis souhaitent la sortie du nucléaire, que nous feront baisser la facture de l’énergie ! Ni avec le RN dont l’opposition frontale à l’Europe freinera cette reforme indispensable.
Voici quelques mesures pour favoriser le pouvoir d’achat, sérieuses et équilibrées, que je voulais vous présenter aujourd’hui. Pour que les français gagnent davantage, pour que les charges des français diminuent.
Aussi, je dis aux citoyens de faire attention aux marchands de chansons car on éteint jamais un incendie avec de l’essence..
Jean-Bernard Sempastous
Maria Lecaudey
Rédaction
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