"L’écologie plus tard, c’est l’écologie trop tard" (Communiqué Ecologistes 65)

Ce jeudi 23 mai, deux candidats sur la liste conduite par Marie Toussaint étaient présents sur le marché à Tarbes dans le cadre de la campagne des élections européennes du 9 juin. Ils ont distribué des tracts devant la halle Marcadieu, accompagnés des militants locaux, et ont pu échanger avec les Tarbais pour présenter les grandes lignes du programme des Écologistes.

Christian Lammens, ariégeois et 18eme sur la liste, a tenu à rappeler les enjeux à 17 jours du scrutin : "Je suis convaincu que l’Europe doit se détourner du capitalisme pour répondre aux défis en matière d’écologie et de justice sociale, qui sont devenus vitaux. Il faut aussi se mobiliser contre la montée de l’extrême droite, qui ignore les défis liés au changement climatique. Je souhaite une réforme de la PAC et ré-introduire la régulation des prix avec un EGALIM européen afin d’assurer un revenu digne aux agriculteurs. Et pour l’accès de tous à une alimentation saine, nous demandons la création d’une sécurité sociale alimentaire. Nous avons aussi besoin d’une fiscalité plus juste en taxant les plus riches et les transactions financières."

Clément Artigue, commingeois, 40e sur la liste, a résumé sa motivation par la formule : "L’écologie plus tard, c’est l’écologie trop tard". Le jeune ingénieur a souhaité mettre en avant des mesures phares "Côté environnement : nous portons la sortie de la société des toxiques (PFAS, pesticides ..) et de la dépendance aux énergies fossiles en développant les énergies renouvelables et avec un plan de rénovation énergétique pour faire baisser les factures. Côté social : nous plaidons la sortie des traités de libre échange déloyaux et la remise en cause du pacte budgétaire qui nous contraint à l’austérité. Il faut aussi créer des emplois non précaires en réindustrialisant et en relocalisant ce dont les Européens ont besoin."

Après avoir acheté quelques produits locaux, les candidats ont pris la route pour rejoindre Trie-sur-Baïse où ils ont animé en début d’après-midi un "café causerie" convivial sur la ruralité à la salle du Jardin du Monastère.