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Renaissance en quête de résurrection.

lundi 23 janvier 2023 par Rédaction

Après les élections au niveau national pour le parti des Républicains, puis pour le parti Socialiste, le week-end prochain auront lieu les élections des bureaux départementaux pour le parti Renaissance qui souhaite se structurer localement.

Pourquoi ces élections ? A quoi serviront-elles ?
Il s’agit ni plus ni moins que de l’élection du référent à travers un scrutin de liste paritaire de 20 noms et deux remplaçants. Comme pour les élections municipales, les sièges du bureau politique seront répartis à la proportionnelle, c’est-à-dire en fonction du résultat de chaque liste. Il faut préciser qu’auparavant les référents départementaux étaient nommés par le siège du parti.

Selon le site de Renaissance, c’est l’assemblée départementale, à savoir les adhérents d’un département, qui va élire le week-end prochain, les membres du bureau départemental qui à son tour votera à la majorité pour son président. Ce président sera en charge de l’animation de la vie du parti et des investitures aux élections locales.

On se souvient de l’engouement citoyen en 2016-2017, pour En Marche ! Mouvement qui se voulait absolument inédit et qui, pour faire simple, avait pour ambition de changer les pratiques, les usages et les visages.

Même ici, dans nos Hautes-Pyrénées, les « marcheurs » comme on les appelait alors, étaient légion. Des élus n’avaient pas hésité à abandonner leurs couleurs pour rejoindre la bannière du candidat Macron. Nombre d’entre eux sont d’ailleurs toujours des soutiens de l’actuel chef de l’Etat.

Il semble pourtant, qu’un peu partout sur le territoire, La République En Marche - aujourd’hui Renaissance - n’a pas su capitaliser.

En effet, selon le journal Le Figaro, lors du lancement du parti Renaissance en septembre 2022, celui-ci revendique 27 000 adhérents mais seulement 12 500 ont réellement participé à l’époque au scrutin. Bien loin des 400 000 adhérents de 2017.

Ce qui semble étayé par les chiffres annoncés par nos confrères dans la presse régionale.
Ainsi, en Haute-Garonne où Vincent Terrail-Novès affronte Laurent Soulié, on se réclame de 700 adhérents, dans le Var : 450 ou encore dans le Gard : 280.

En 2017, on s’en souvient, 800 marcheurs étaient recensés dans les Hautes-Pyrénées. Au début de ce second quinquennat, les chiffres qui nous avaient été communiqués flirtaient avec une soixantaine. Mais l’on sait que, préalablement à ces élections internes, une grande campagne de mobilisation a été effectuée ces dernières semaines avec pour objectif d’atteindre le seuil de 100 adhérents. Aujourd’hui, ils sont 150.

Nous avons essayé d’en savoir un peu plus en consultant la page Facebook de Renaissance des Hautes-Pyrénées, mais malheureusement celle-ci ne semble plus accessible. C’est bien dommage à quelques jours d’un scrutin.

Sans être grand politologue, on peut déjà dire que ce ne sera pas le grand soir et que ce scrutin est sans surprise dans la mesure où une seule liste - menée par le député - est en lice pour ces élections à la proportionnelle. Dans la liste qui nous a été communiquée (CLIQUEZ) , nous sommes étonnés non seulement par les personnes qui la composent, mais surtout par les grands absents, ces marcheurs historiques des Hautes-Pyrénées.

En effet, ni l’ancien député de la première circonscription - qui a raté de justesse sa réélection au Palais Bourbon, ni les trois précédents référents, ni le référent Europe, ni même les élus qui avaient pourtant formé un groupe LREM au Conseil départemental ne figurent dans cette liste unique.
Signe d’un manque d’implication ? D’une trop grande verticalité ? D’une perte de confiance ?

D’aucuns disent qu’il s’agit d’un signe de faiblesse. Si le parti présidentiel a réussi pendant son premier quinquennat à laminer les partis républicains classiques tels que les LR ou le PS, il n’a pas pour autant réussi à reconstruire, ce qui semble-t-il fait le jeu des extrêmes. Mais nous nous éloignons de notre sujet local.

Il est à noter que selon les informations du JDD, une dizaine de ministres se présente à ces élections départementales et dans les autres départements, même si plusieurs listes ont été formées, ce sont les députés Renaissance qui en sont chefs de file. Qu’en penser pour un parti qui, sur son site, se proclame « le parti le plus décentralisé de France » ?

Rappelons que Renaissance a pour président d’honneur le chef de l’Etat, un secrétaire général M. Séjourné, entouré de 4 secrétaires généraux délégués (Mmes Berger et Bourguignon et M. Beaune et Canfin), de 4 délégués fonctionnels (M. Amiel, Anglade et Armand et Mme Badin) et enfin de 4 membres de droit (Mmes Borne et Braun-Pivet et M. Castaner et de Rugy).

Pour conclure, dans quelques jours, nous connaîtrons officiellement le nom du président de l’assemblée départementale alias le référent départemental de Renaissance, même si c’est un secret de Polichinelle.

A plus pour une nouvelle chronique


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22 janvier 2023
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