Calme plat sur le Grand Tarbes
Nous pouvons dire qu’en deux ans, Gérard Trémège a su trouver le moyen de calmer les esprits au sein du conseil communautaire du Grand Tarbes au point d’avoir des votes unanimes pratiquement à chaque séance. Les élus de droite et de gauche savent mettre leurs querelles partisanes au fond de la poche pour trouver des solutions pour l’intérêt commun.
Vendredi après-midi, la séance en était un parfait exemple au point d’être ennuyeuse. Mais qui s’en plaindrait d’autant que les sujets traités n’étaient pas spécialement polémiques.
Abattements applicables à la Taxe d’Habitation. Après quelques explications du Président Trémège, vote unanime en faveur du texte proposé « dont l’intérêt des contribuables est préservé ». – Voir pdf ci-dessous :
Les autres sujets concernaient des acquisitions foncières sur le Parc d’Activités des Pyrénées à Ibos et l’Ecoparc de Bordères, un bail pour l’hôtel d’entreprises Renaudet, l’adhésion de 30 € à l’association Crescendo, l’adoption d’un nomenclature des marchés publics, la modification du tableau des effectifs des garanties d’emprunts et la renégociation de la dette de l’OPH 65.
Un sujet aurait pu faire débat.
C’est la participation au projet PRIMES (Pôle de recherche pour l’intégration de puissance, le management de l’énergie et ses composants de stockage). Ce projet fait suite aux projets PEARL 1 et 2, laboratoires de recherche commun sur le thème de l’électronique de puissance. Le Président Trémège fait part d’un fait pour le moins troublant qui engage des fonds publics c’est-à-dire ceux des contribuables. En effet, le Conseil Général et lui-même s’étonnent que les partenaires du projet, notamment l’ENI de Tarbes, n’aient jamais répondu aux questions portant entre autres sur l’usage des fonds versés et ses retombées économiques et sociales. Tout ce que l’on sait, d’après le Président Trémège, c’est que des brevets ont été déposés par… la Société Alstom. « Des questions ont été posées et demeurent sans réponse », précise-t-il. Le Conseil Général, également financeur, est sur la même longueur d’onde que le Grand Tarbes. Interrogé en fin de séance sur cette situation surprenante d’organismes qui touchent des fonds publics via l’Ecole Nationale d’Ingénieur de Tarbes, Gérard Trémège nous précise : « C’est 600 000 € sur 4 ans soit 150 000 € par an. Si nous n’avons pas de réponse on saura quoi faire ».
Voilà qui rassure et fait l’unanimité pour un projet global de 8 372 332 € déjà revu à la baisse et qui est financé par l’Europe (40,88%) l’Etat et le Conseil Régional à hauteur de 19,71 % chacun, le Conseil Général et le Grand Tarbes pour 19,71 % à eux deux soit 600 000 € sur 4 ans pour le Grand Tarbes (150 000 € par an de 2010 à 2013). – Voir pdf ci-dessous :
Une affaire à suivre….
Louis Dollo