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Présentation des chefs et cheffes de file de l’Union Populaire des Hautes-Pyrénées et sans doute futurs candidats aux élections législatives du mois de juin

jeudi 31 mars 2022 par Rédaction

Jeudi, en fin d’après-midi, dans leur permanence tarbaise, les quatre chefs et cheffes de file de l’Union Populaire des Hautes-Pyrénées - Grégory Korn , Victoria Klotz, Sylvie Ferrer et Benjamin-Florian Sire – ont tenu une conférence de presse à une douzaine de jours du 1er tour de l’élection présidentielle et pour évoquer également leur programme pour les élections législatives où ils seront sûrement candidats et suppléants (Sylvie Ferrer, titulaire et Benjamin-Florian Sire ,suppléant dans la 1ère circonscription ; Grégory Korn titulaire et Victoria Klotz, suppléante dans la 2e circonscription)

Qu’est-ce qu’un chef ou cheffe de file ? ?

Animateur ou animatrice de la campagne présidentielle à l’échelle de sa circonscription, il et elle a vocation à être candidats.

Les chefs de file ont été investis au consensus au cours d’une assemblée de circonscription réunissant tous les militants locaux. Ils et elles fonctionnent en binôme paritaire, validés par le comité électoral de la France Insoumise.

Ils sont issus du milieu associatif, syndical, ouvrier. Leur rôle est d’animer les militants et d’impulser les campagnes présidentielle et législative, pour la construction de l’Union Populaire dans chaque circonscription. Les investitures définitives auront lieu au lendemain du 1er tour de l’élection présidentielle.

Synthèse de la conférence de presse (communiqué)

Agé de 41 ans, père de deux enfants, Grégory Korn exerce au lycée de Lannemezan comme professeur de lettres. Après une scolarité au lycée Théophile Gautier, il poursuit des études de lettres et de philosophie à Toulouse. Très tôt versé dans la réflexion et l’action politique, porté par les idées d’écosocialisme et de VIème République, il adhère au Parti de Gauche en 2016. Engagé localement au sein de la France Insoumise, candidat sur la liste « Occitanie populaire » aux dernières élections régionales. il est investi chef de file par le comité électoral de l’Union Populaire pour la 2e circonscription des Hautes-Pyrénées.

Il se définit avant tout comme un républicain, appartenant au camp progressiste et humaniste. Persuadé que c’est par la confrontation des idées qu’on emporte l’adhésion, il s’inquiète de l’absence de débat démocratique dans notre département et dénonce la mainmise des professionnels de la politique sur nos institutions. Il veut ramener le débat politique sur les terrains du social, de la culture, de l’écologie, du rapport au vivant.

Son but : œuvrer pour l’intérêt général, retrouver collectivement le goût et le sens des combats humanistes fondateurs de la république.

Victoria Klotz est artiste. Son art est engagé dans une réflexion sur l’usage du monde et le regard sur la nature. Elle travaille essentiellement avec des institutions publiques sur le territoire national.

Elle vit dans les Pyrénées depuis 1998, et à Bagnères-de-Bigorre depuis 2013. Militante engagée dans les luttes locales écologistes, elle choisit la posture de la bataille culturelle pour concilier les usages et la préservation des milieux. Très active dans le mouvement Gilet Jaune, elle milite pour la conquête de droits démocratiques et la révolution citoyenne par l’éducation populaire et la démocratie directe.

Présente également dans le mouvement syndical des artistes-auteurs, elle défend les droits sociaux des travailleur.ses de l’art. C’est tout naturellement qu’elle rejoint la France Insoumise en 2017 et s’engage dans le processus électoral à l’occasion des dernières élections départementales. Elle est alors investie tête de liste départementale pour les élections régionales de 2021. Adhère au Parti de Gauche la même année. Victoria est investie cheffe de file par le comité électoral de l’Union Populaire pour la 2e circonscription des Hautes-Pyrénées.

Sylvie Ferrer, 54 ans, mariée, habite à Antist sur le canton de la Haute-Bigorre, près de Bagnères-de-Bigorre depuis une vingtaine d’années. Née à Toulouse, elle passe la première partie de sa vie dans une petite commune du nord de la ville rose, assez proche du Gers. Elle a travaillé comme agent technique spécialisée dans l’avionique à Blagnac.

Elle mûrit sa pensée politique dans son engagement au sein du comité local de l’association ATTAC qui milite contre la marchandisation des biens communs, des services publics, de notre environnement. Elle y a puisé les informations pour comprendre la globalisation de l’économie financiarisée, son impact sur l’être humain et la nature, les dysfonctionnements de notre démocratie. C’est là qu’elle a appris le travail collectif pour l’organisation des réunions, des conférences, pour rédiger des documents visant à exposer des alternatives sociales, écologiques et démocratiques concrètes.

En 2016, elle rejoint le mouvement de la France insoumise parce qu’elle se retrouve dans le constat et les propositions faits dans le programme l’Avenir en commun sur les urgences sociale, écologique et démocratique qui démontrent que l’on peut faire autrement pour organiser un vivre ensemble désirable dans tout le pays. Tout naturellement, elle soutiendra le candidat Jean-Luc Mélenchon et fera campagne pour l’élection présidentielle de 2017 avec la coordination France insoumise des Hautes-Pyrénées.

En janvier 2017, elle est élue candidate FI pour les élections législatives sur la première circonscription et accède au second tour avec un score de 41,14 %. Forte de cette expérience, elle sera candidate FI sur la section locale pour les élections régionales et suppléante de Victoria Klotz sur une liste d’alliance de gauche et écologiste pour les départementales.

En 2022, elle est investie cheffe de file de l’Union Populaire sur la 1ère circonscription avec Benjamin-Florian Sire. Son objectif : convaincre les concitoyen.ne.s de faire l’union sur les mesures du programme. Recentrer les débats sur les préoccupations des Français.e.s qui sont majoritairement pour le SMIC à 1400€ net, la retraite à 60 ans, rétablir l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), créer une allocation pour les jeunes pendant leur études, interdire le glyphosate... Il est temps de tout changer et elle s’y emploie.

Agé de 40 ans. Benjamin-Florian SIRE, originaire du Tarn, très attiré par la beauté des montagnes et leur cadre de vie, choisit de s’installer en 2008 à Bagnères-de-Bigorre, pour exercer dans une grande entreprise multinationale du ferroviaire le métier de monteur-câbleur.

Issu d’une famille très engagée au niveau syndical et associatif, il rejoint la France Insoumise en 2017 et intègre, dès le début, le mouvement des Gilets Jaunes.

Il est candidat suppléant aux élections départementales de juin 2021 pour la liste « Union des gauches écologistes », soutenue par La France Insoumise et Génération’s dans le canton de la Haute-Bigorre.

Ses convictions écologiques et sociales l’amènent à être chef de file en 2022 afin de rétablir davantage de démocratie et de social, au sein de nos institutions, dans le respect de notre environnement, pour le bien-être de chaque concitoyen.ne. et le mieux vivre ensemble, que le Président des riches, Emmanuel Macron, a tant détruit durant son quinquennat.

« Nous devons convaincre nos concitoyen.ne.s d’aller voter pour le programme l’Avenir en Commun, porté par l’Union Populaire et Jean-Luc Mélenchon et rendre un autre monde possible ».

Répondre à l’urgence sociale

Le constat sur la situation sociale dans notre pays est alarmant : 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, 300 000 personnes SDF, 12 millions de personnes en situation de précarité énergétique, 6 millions de personnes au chômage dont la moitié sans indemnité. Les prix des produits de première nécessité ont augmenté, les tarifs du gaz et du carburant explosent.

Tout augmente sauf les salaires ! Ce n’est pas une fatalité mais le résultat de la politique économique et sociale menée depuis plus de 20 ans par tous les gouvernements au pouvoir, et plus particulièrement ces 5 dernières années par Emmanuel Macron, qui fait d’énormes cadeaux aux plus riches et aux multinationales et qui, en même temps, va prendre l’argent dans la poche des précaires. Avec l’Union populaire, nous ferons tout le contraire : nous partirons des besoins pour gouverner et ils sont nombreux.

Une fois arrivés au pouvoir, un plan d’urgence sociale sera mis en oeuvre pour éradiquer la grande pauvreté. Pour cela, il y a une mesure clé du programme l’Avenir en commun : la garantie dignité, c’est-à-dire un revenu par personne et par mois de 1063€ en augmentant tous les minimas sociaux afin d’être au-dessus du seuil de pauvreté et vivre dignement. Tout de suite, nous établirons le blocage des prix du gaz, des carburants et de l’alimentation car il n’est pas juste que les bas salaires se retrouvent victimes de la spéculation financière appliquée à ces produits de première nécessité. Nous établirons la gratuité des premiers m3 d’eau et des premiers kw/h d’électricité nécessaires à la vie quotidienne.

Notre société sera celle du plein emploi grâce à des mesures phares comme la diminution du temps de travail tout au long de la vie. Sur la semaine, en appliquant réellement les 35 h et passer aux 32 h sans perte de salaire pour un emploi pour toutes et tous. Sur l’année avec une 6ème semaine de congés payés. Sur la vie, avec la retraite à 60 ans.

Et parce que le SMIC est à peine plus élevé que le seuil de pauvreté, il sera porté immédiatement à 1400 € net pour 35 h/semaine avec le souci de réduire les inégalités de revenu femme/homme. Dans la fonction publique, revalorisation des personnels par le dégel du point d’indice bloqué depuis dix ans et par une augmentation de salaire.

Les besoins en moyens financiers et humains sont nombreux dans le domaine de la santé, de l’éducation, dans les métiers du soin à la personne. Parce que le chômage est un fléau pour les individus, nous mettrons en place une garantie de l’emploi pour que tout chômeur de longue durée puisse se voir embauché au moins au SMIC dans un secteur d’urgence.

Les étudiants doivent se consacrer entièrement à leurs études. Pour cela, une allocation d’autonomie de 1063€ pour les jeunes étudiants détachés du foyer fiscal de leurs parents.

Localement :

• Soutenir la bifurcation vers une société de l’entraide : face à la mainmise de la finance et à la dictature des actionnaires, soutenir l’économie sociale et solidaire qui existe déjà pour qu’elle devienne l’alternative à l’économie libérale. L’ESS, ce sont des centaines de milliers d’entreprises et des millions d’emplois.

• Reconnaissance des métiers du lien largement féminisés : auxiliaire de vie, AESH, agent d’entretien... pour un véritable statut et une revalorisation des rémunérations la plupart du temps inférieure au SMIC.

• Soutenir l’abrogation de la réforme de l’Assurance chômage d’Emmanuel Macron qui pénalise les plus précaires et les carrières hachées : saisonniers, intérimaires...

• Revenir sur le projet d’hôpital unique à Lanne qui remplacerait les hôpitaux publics de proximité de Tarbes et Lourdes. Rouvrir les services d’urgences à Lourdes et Lannemezan et ceux de Bagnères-de-Bigorre 24h/24 pour que les habitant.e.s de la circonscription soient à moins de trente minutes d’un service d’urgence par la route et à moins de 45 minutes d’une maternité. Soutenir la suppression de la T2A. Revenir sur les suppressions de lits et de personnels avec le recrutement de milliers de professionnels du soin et du médico-social. Revaloriser ces métiers et mieux les rémunérer pour les rendre à nouveau attractifs.

• Créer de nouveaux services publics : petite enfance et grand âge.

• Assurer l’égalité à l’école : gratuité des manuels scolaires, de la cantine bio et du transport ainsi que des activités périscolaires. Diminuer les effectifs en rouvrant des écoles et des classes.

Répondre à l’urgence écologique

Au parlement :

Le constat dressé par le dernier rapport du GIEC (février 2022) est alarmant : le dérèglement climatique fait déjà sentir ses effets. La moitié de la population mondiale est très vulnérable aux conséquences du réchauffement climatique : inondations, canicules, insécurité alimentaire, pénurie d’eau, maladies...

On assiste dans le même temps à une forte mobilisation citoyenne (marches climat...) et à une passivité criminelle des pouvoirs publics.

La dimension écologique est centrale dans notre programme politique. Nous mettrons en oeuvre la planification écologique, qui s’articule autour de la Règle Verte : ne pas prélever sur la nature plus de ressources que ce qu’elle petit reconstituer. Cet impératif vital impose une remise en cause complète de nos modes de production et de consommation.

Dans nos circonscriptions :

L’application de la règle verte se fera pour le plus grand bien de la population. Loin de l’écologie punitive, les mesures que nous entendons porter localement ont pour but l’amélioration des conditions de vie de chacun.e :

• Nous développerons le transport ferroviaire, nous réhabiliterons les lignes et les gares fermées, pour permettre au plus grand nombre de se déplacer en transports en commun et pour progressivement mettre en place une alternative au « tout camion » pour les marchandises.

• Nous développerons l’agriculture biologique par une politique volontariste visant à protéger la nature, notre santé et celle de nos enfants.

• Avec l’arrêt progressif du nucléaire, nous revaloriserons nos infrastructures hydroélectrique, bien commun aujourd’hui menacé par la prédation financière.

• Nous mènerons une politique de gestion de l’eau guidée par l’intérêt général.

Répondre à l’urgence démocratique

Enjeux démocratiques, au niveau national :

Il est urgent de replacer le peuple au centre de nos institutions. Le dialogue social avec les corps intermédiaires et le tissu associatif est altéré. Les mobilisations sociales ne sont plus entendues. La Ve République est à bout de souffle ; elle ne répond plus aux aspirations populaires ni aux exigences fondamentales d’organisation d’une société démocratique. En conséquence, le peuple est en situation de grève civique.

Le grand projet du début du quinquennat sera de convoquer une assemblée constituante pour construire une 6ème république (2022-2025). Une nouvelle constitution sera rédigée par l’intervention populaire. Elle établira de nouveaux droits et libertés pour le peuple : réappropriation collective des biens communs, droits des travailleur-ses, droits au travail et au logement.

Certaines dispositions garantiront, avant même l’adoption de la Constitution :

• une démocratisation de la pratique du pouvoir : mise en place du référendum d’initiative citoyenne, renforcement des droits sociaux, ou encore obligation de présenter systématiquement au bureau de l’Assemblée Nationale les propositions émises dans le cadre de conventions citoyennes ou d’assemblées créées à cet effet

• de nouveaux droits et devoirs civiques seront ouverts : instauration du vote dès 16 ans, vote obligatoire et reconnaissance du vote blanc.

Au niveau local :

Dans cet esprit, nous organiserons la gestion démocratique de certains secteurs essentiels.

• Notre système de santé sera gouverné par une démocratie sanitaire. Des Unions Départementales de Santé (UDS) auront en charge l’ensemble des secteurs de l’offre de soins : médecine de ville, hôpital, médico-social, prévention. Cette instance comportera un collège composé de citoyennes, de représentantes des professionnelles de santé et des syndicats, d’élu.es locaux, de représentantes de l’État et de l’Assurance Maladie.

• Pour porter une politique de transports ambitieuse, nous reconstruirons une administration territoriale dotée en ressources et technicité pour affronter l’immense défi de la décarbonation des transports dans la décennie à venir. Nous donnerons une place de partenaires aux associations d’usagers des transports collectifs et d’usagers du vélo.

• Pour déterminer le bien-fondé des grands projets sur le département, nous mettrons en place des conventions citoyennes. L’objectif est de faire participer les citoyennes aux décisions sur des sujets qui font controverse, par exemple l’exploitation de la forêt pyrénéenne ou la gestion de l’eau et des barrages hydroélectriques.

Conclusion :

Notre projet politique est incontournable nationalement et localement. D’abord par nos propositions qui répondent aux besoins criants des citoyennes et des citoyens en termes de justice sociale, d’urgence écologique et d’exigence démocratique.

L’enjeu est considérable : nous pouvons être présents au second tour de l’élection présidentielle. Nous sommes les seuls à gauche à pouvoir gagner ce scrutin. Évidemment la gauche est diverse, plurielle, mais dans les circonstances actuelles il appartient à toutes et tous de faire preuve de responsabilité en permettant à notre camp progressiste d’arriver au pouvoir et d’y être efficace. L’heure n’est plus aux divisions. Notre programme de rupture peut s’appliquer si chaque électeur de gauche prend ses responsabilités et utilise notre bulletin de vote comme un outil pour enfin mettre un terme à la politique néolibérale mise en oeuvre depuis plus de 20 ans.

Par ailleurs et quelle que soit l’issue des élections présidentielles, il est absolument nécessaire de disposer d’un groupe parlementaire fort pour peser face aux macronistes et à leur « startup nation ». On a pu, durant le dernier quinquennat, constater l’efficacité et la vivacité du groupe parlementaire de la France Insoumise. Il nous appartient de le renforcer pour défendre les valeurs républicaines qui sont les nôtres et qui sont attaquées chaque jour un peu plus par le gouvernement et les députés de l’actuelle majorité. C’est le sens de notre engagement comme chef.fe.s de file de l’Union Populaire.

Les 10 et 24 avril, pas une voix ne doit manquer !

2 rue Jean Perrin - 65000 TARBES - 07 83 61 84 65

mail : franceinsoumise650@gmail.com