51e anniversaire de la mort du Général de Gaulle
Hier, à 17 heures, devant la stèle de la Croix de Lorraine, place Charles de Gaulle à Tarbes, le Cercle Tarbais à la mémoire du Général de Gaulle a organisé une cérémonie pour commémorer le 51ème anniversaire de sa mort. Etaient présents autour d’Eugène Pourchier, président délégué du Cercle : Sophie Pauzat, directrice de cabinet du préfet Rodrigue Furcy, Gérard Trémège, maire de Tarbes, des élus municipaux, Jacques Garrot, qui succèdera à la fin de l’année à Eugène Pourchier, Michel Franco, ancien président du Cercle Tarbais, le colonel Daniel Lavigne.
Avant de céder la parole à Eugène Pourchier, M-P Verdot, secrétaire-trésorière du cercle, a présenté la cérémonie.
L’allocution d’Eugène Pourchier
« Merci à vous tous de vous souvenir qu’il y a 51 ans, le général de Gaulle nous quittait.
Le 12 Novembre, à Colombey, par un bel après-midi d’automne, eurent lieu ses obsèques. 30000 personnes étaient présentes.
Avec beaucoup de peine et d’émotion, elles ont vu sortir de la Boisserie le cercueil couvert du drapeau tricolore, placé sur un engin blindé de reconnaissance. Sur son passage, un détachement de Saint-Cyriens, des élèves gendarmes de Chaumont, des soldats du 50ème régiment de chars de Rambouillet et des fusiliers marins rendaient les honneurs.
Après la cérémonie à l’église, porté par 12 garçons de Colombey, le cercueil partait pour la modeste tombe paroissiale, accompagné par sa famille, des Compagnons de la Libération et du Conseil Municipal de Colombey.
Ce n’est que tard dans la nuit que l’hommage de la foule se termina.
A Paris, avait lieu à Notre-Dame, un hommage solennel en présence de 83 rois, empereurs, chefs d’Etat et du gouvernement.
Le soir, sous la pluie, 500 000 Parisiens remontaient les Champs-Elysées, portant des fleurs pour confectionner une immense Croix de Lorraine à l’Arc de Triomphe.
« La France est veuve » déclarait Georges Pompidou dans son allocution.
Il est parti debout, échappant aux atteintes de l’âge, après avoir écrit une des plus glorieuses pages de l’Histoire de France.
En ces temps de crise, d’incertitudes et de décadence, il est bon de se souvenir et de méditer sur ce texte gravé sur la Croix de Lorraine, à Colombey :
« En notre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l’homme. C’est l’homme qu’il s’agit de sauver, de faire vivre et de développer. »
La Chorale des Plantagulhes d’ Ibos a ouvert la cérémonie en interprétant le Chant des Partisans. Ont suivi le dépôt de gerbes par Eugène Pourchier et Gérard Turck, la sonnerie aux morts, la minute de silence et la Marseillaise par la chorale.
Rédaction
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