Canton TARBES 1 - Michaël Ducrocq et Marie-Hélène Bru-Dure (Communiqué)

Les candidats ont fixé rendez-vous rue d’Urac, sur le pont de l’Echez, lieu symbole des élus fantômes du canton et des dossiers qui traînent, ballotés entre les différentes administrations mais qui laissent la population démunie. Exemple la gestion des crues de l’Echez, 15 ans d’étude sur le sujet mais aucune avancée concrète.

Michaël Ducrocq et Marie-Hélène Bru-Dure, tous deux issus de la société civile et soutenus par Pierre Lagonelle et Myriam Mendès, sont venus exposer les points principaux de leur programme pour le Canton de Tarbes 1 et pour le département des Hautes-Pyrénées.

Michaël Ducrocq présente le projet « Favoriser le travail ». Ce programme s’adresse aux personnes à faibles revenus, aux travailleurs pauvres, jeunes et seniors, pour lesquels la balance revenus/dépenses les oblige parfois à calculer que « travailler ne vaut pas la peine ». A tous ceux-là et aux seniors en situation de demandeurs d’emploi, nous voulons favoriser les aides : à la mobilité (permis, moyens de locomotion), à la garde d’enfants pour celles et ceux qui sont en horaires décalés, ou qui doivent se rendre à un entretien de recrutement, à la mise en relation facilitée avec les services et les acteurs de l’emploi (économie sociale et solidaire).

 « Prenons soin de nos aînés » est un programme qui nous mobilise particulièrement. Les seniors nous ont fait remonter leur crainte de devoir aller en maison de retraite ou en Ehpad, sans en avoir forcément les moyens et devoir pour cela peser sur la vie de leurs enfants. Nous voulons privilégier le maintien à domicile : aide à l’aménagement de leur lieu de vie, favoriser l’habitat inter générationnel, muscler les aides financières et les réseaux d’entraide, améliorer l’offre culturelle et de loisirs, favoriser les temps et les lieux de pause pour soulager les aidants.

Marie-Hélène Bru-Dure, en relation directe avec les propos de Michaël Ducrocq, évoque la situation économique du département. La crise sanitaire s’ajoute à une autre crise, plus profonde : la crise écologique, qui doit nous amener à repenser nos territoires, c’est-à-dire l’endroit où nous habitons, les interactions qui s’y déploient. C’est la raison pour laquelle il faut diversifier l’offre économique et développer en réponse immédiate à la crise post-Covid une filière « économie sociale et solidaire » sur l’ensemble du département.

La culture est un autre point important de notre programme. Nous continuerons à soutenir les actions, associations et événements existants mais, pour le Canton de Tarbes 1, nous créerons un tiers Lieu culturel intergénérationnel et solidaire pour promouvoir la création artistique, les arts numériques, la promotion du livre et de la découverte des arts dans les collèges. Nous avons des idées et nous savons où chercher des partenariats.

La culture est ce qui nous fait humains et dans cette période compliquée, nous en avons bien besoin.