Carole Gavigniaux et Eric Peyrègne, candidats aux élections départementales sur le canton de Tarbes 1 : le point sur la campagne et réponse à Frédéric Laval
Ce mercredi en fin de matinée, Carole Gavigniaux et Eric Peyrègne, candidats aux élections départementales sur le canton de Tarbes 1, ont tenu une conférence de presse. Ils étaient entourés de plusieurs soutiens.
Eric Peyrègne indique : « Il y a plus de deux mois que la campagne a débuté, nous sommes sur le terrain à la rencontre des tarbaises et des tarbais, des rencontres qui se passent très bien et comme toutes les campagnes c’est toujours enrichissant. On peut s’attendre à des abstentions et c’est pour cela que nous sommes très présents sur le terrain espérant faire baisser le taux d’abstention qui va être important sur tous les territoires. Les gens disent qu’il y a une défiance envers le politique et qu’ils ne connaissent absolument pas les élus actuels du canton, c’est dramatique pourtant ils sont en place depuis 20 ans !
J’ai lu que des élus actuels n’ont pas besoin d’être sur le terrain. Moi, je leur réponds simplement que nous notre bureau, c’est le terrain. Mais comment peut-on parler de proximité dans un programme si on ne va pas voir les gens ? Comment peut-on parler d’aides quand on ne se déplace pas pour connaître les problèmes et qu’on attend dans son bureau pour recevoir les gens ?
Les gens ont besoin de clarté, savoir qui est qui avant de savoir qui fait quoi. Aujourd’hui Il y a un binôme sortant qui se cache, un binôme qui est pourtant En Marche mais ne le dit pas, il faut que les gens sachent. En Marche est un parti respectable comme tous les partis. Il faudrait que ce binôme prenne au sens noble de ce terme En Marche, car en marche ils ne le sont pas trop, du moins sur le terrain.
Je voudrais dire à ce binôme qui trouve regrettable notre candidature, je crois qu’on leur fait peur. Avant de me lancer, j ai été sur le blog de ce binôme, sur la première page c’est de l’anti Trémège, et plus loin on peut lire en 2015 ce candidat ne comprenait pas que des adjoints de Gérard Trémège se présentent pour les départementales, car pour eux le mandat départemental est très important et que si on voulait bien s’en occuper il ne fallait qu’un mandat. A partir du moment où M. Laval est devenu adjoint, je me suis dis qu’il n’allait pas se représenter, j‘ai pu partir sereinement et je suis surpris qu’il revienne sur ses dires, mais bon c’est à l’image du binôme. »
Eric Peyrégne en a profité pour répondre à M. Laval à titre personnel : « Il peut dire ce qu’il veut mais depuis 1993 moi je suis fidèle à ma famille politique, fidèle à l’amitié que je porte et que nous portons à Gérard Trémège. Je ne change pas de maillot à la mi-temps de chaque match et je porte toujours le même maillot. Si lui ne s’en est pas rendu compte, les électeurs eux ils s’en sont rendu compte ».
Carole Gavigniaux enchaine : « Je suis rentrée de mission dimanche soir. Lundi matin à 7h j’étais sur notre terrain de jeu préféré, le canton de Tarbes 1 avec nos équipes. Une quinzaine de personnes qui sont mobilisées quotidiennement avec qui c’est un plaisir de travailler. Pour moi la campagne c’est la rencontre avec les électeurs. Je découvre le porte à porte, c’est une révélation car nous rencontrons les électeurs, nous faisons un diagnostic de leurs besoins, c’est très important et essentiel. On n’attend pas les gens, nous allons au devant de leurs besoins et c’est ça le rôle d’élu. Les candidats qui ont peur d’aller à la rencontre de leurs électeurs, je dis qu’ils desservent le rôle de l’élu.
C’est aussi un de mes combats, être un élu qui sert à quelque chose et qui redonne foi aux électeurs. On les stimule dans leur engagement citoyen en leur expliquant qu’il est important d’aller voter quel que soit leur choix. Il est important de sensibiliser la population à ce devoir et à ce droit de vote ».
Aux soutiens de prendre la parole :
Anne-Marie Beltran : « Si je soutiens Carole et Eric pour ces élections sur le canton 1, c’est qu’ils incarnent mes valeurs : le respect, l’altruisme et le dynamisme .C’est un binôme avec des idées fortes, concrètes et réalisables. Carole et Eric ont une parole vraie, une parole forte et pleine d’espoir pour les concitoyens du canton. Ils m’ont démontré lors des nombreuses rencontres de terrain, de prise de parole vis-à-vis des électeurs qu’ils ne se contentent pas d’écouter, ils entendent. Je suis très heureuse de faire partie de cette équipe dynamique soudée et enthousiaste qui a une pêche d’enfer. Je tiens aussi à saluer le fair-play des candidats que nous avons rencontrés sur le terrain. On va gagner ! ! »
Eugène Pourchier : « J’habite le canton depuis 42 ans. Si j’ai proposé de soutenir ce binôme c’est que je suis certain qu’il mérite d’être élu. J’ai constaté au cours de leur campagne l’accueil qui leur a été réservé, qu’ils sont connus tous les deux sur le canton et estimés, ce qui renforce à la fois l’envie et le besoin de les soutenir, même si parfois ils ont à faire à l’adversité, à propos de laquelle on peut se poser des questions avec un doublé par des gens qui sont dans l’opposition et dans la majorité . Pour moi, c’est l’alliance de la carpe et du lapin, des gens qui font tout pour l’avenir et que l’on ne voit nulle part. Pour ma part je maintiens mon soutien à Carole et Eric ».
Jean-Claude Piron : « Parler le dernier est toujours un peu compliqué car tout a été dit, mais parler après Eugène, c’est comme si on vous demandait de chanter après Pavarotti. Dans une campagne il se dit beaucoup de bêtises, d’abord je rappelle qu’Eric est fidèle à Gérard Trémège depuis longtemps. Il était sur la liste de Gérard Trémège en 1995, en 1999 il était le seul de cette liste à être encore avec Gérard Trémège. Les autres n’y croyaient plus. Il n’en restait qu’un c’était Eric. Alors quand on parle de fidélité je crois que là elle y est !
Moi, j’ai rencontré Eric en 1999 chez le docteur Couderc, c’est aussi là que j’ai aussi rencontré Gérard Trémège pour la première fois et c’est là que nous avons dit que Gérard Trémège pourrait faire un bon maire. Eric a été élu en 2001, et j ai lu dans un média qu’il n’avait pas été repris en 2008, il avait sa place sur la liste de Gérard Trémège mais il a fait un choix personnel et ne s’est pas représenté
On a parlé de la déshérence du quartier nord, un quartier abandonné par la municipalité. Je voudrais remettre les choses à leur place, ce canton n’a pas été abandonné, il y a eu des investissements marquants sur ce canton : 2 entrées de la ville qui ont été refaites l’avenue Alsace Lorraine et la rue du Corps Franc Pommiès. Il y a eu le quartier Laubadère avec l’ORU 100 millions d’euros investis, un quartier complètement reconfiguré avec la création du parc des Bois Blancs 2 ha, il y a aussi l’arsenal aux portes du canton 20 millions ont été investis, le quartier de Lalette 4 millions d’euros et la liste est longue… Pour un quartier en déshérence je ne suis pas sûr qu’il y ait un autre canton à Tarbes où il a été fait autant d’investissements. Ce qui est sûr, je fais toute confiance à Carole et Eric ».
Pour conclure, Eric Peyrègne précise que jusqu’à la fin de la première partie de la campagne les actions sur le terrain vont se poursuivre, qu’un deuxième boitage aura lieu ce week-end et pour terminer mercredi prochain à 19h une réunion publique va se dérouler dans le respect des règles sanitaires à la maison de quartier de Laubadère.
« Notre maitre mot c’est l’action, l’engagement, les valeurs avec le fil rouge le terrain, c’est ce qu’attendent les concitoyens, ceci est notre ADN, donc pas besoin de se forcer ».
Nicole Lafourcade
Rédaction
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