300 agents rassemblés devant la mairie pour dire non à la loi de la transformation de la fonction publique.
Ce jeudi en fin de matinée, 300 agents territoriaux étaient mobilisés sur le parvis de la mairie pour faire entendre leur colère face à la loi de la transformation de la fonction publique votée en août 2019.
Au micro face à la mairie, Gilles Haurie, délégué CGT mairie de Tarbes annonce : « Nous avons pour l’heure récolté 584 signatures, ce qui veut dire qu’il y a une vraie volonté de dire non ça suffit ».
Il a rappelé que le salaire moyen d’un agent de catégorie C est de 1300€, qu’en début de carrière les agents sont en dessous du SMIC et que pour compenser on leur donne une prime. A la ville de Tarbes, 28 agents sont en précarité.
Le délégué poursuit : « Cette bataille contre les 1607 heures est hyper importante. La loi de la transformation publique ce n’est pas que les 1607 heures, c’est aussi l’encadrement des jours de grève, c’est une précarisation qui afflue, c’est le transfert des services et jusqu’à présent quand un service était transféré, les agents restaient à la collectivité et avec cette loi les agents partiront avec le service et perdront leur statut de fonctionnaire. Le service public va disparaître. Nous ne voulons pas ça !
Nous allons nous inscrire dans des actions qui vont durer. Et s’inscrire toutes les semaines dans une action nous parait nécessaire. Nous pouvons aussi nous imposer en conseil municipal (le prochain a lieu le 6 avril), nous pouvons aller prendre la parole et personne ne nous interdira de parler.
Nous voulons garder les congés exceptionnels de 2021, on demande aussi les 32 heures. »
Selon le délégué CGT, il n’est pas possible que le maire refuse pour les agents de la ville et que le même homme, président de TLP l’accepte pour les agents de l’agglo.
« Nous allons rester respectueux, déterminés et nous le serons jusqu’au bout. Il faut que le maire sache que l’on ne lâchera rien. Le maire de Tarbes doit entendre et se préoccuper avant tout des agents en souffrance dans sa collectivité faute de moyens et de perspective pour accomplir leurs missions. L’urgence est à la réduction de la précarité et non à la destruction des droits et des conquêtes sociales des agents territoriaux ».
La prochaine action se déroulera jeudi prochain vers 11h15/11h30 sur le parvis de la mairie.
Nicole Lafourcade
Rédaction
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