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TOUPNOT : Que des promesses non tenues par COFIGEO !

mardi 5 novembre 2019 par Rédaction

Les salariés de TOUPNOT en ont ras le bol des promesses non tenues par le groupe COFIGEO. Lors d’un point presse ce lundi en fin d’après midi à la Bourse du travail, Philippe Combes, délégué du personnel TOUPNOT, qui était entouré de salariés de l’entreprise lourdaise et de José Navarro, de l’UD CGT65 a indiqué : « 10 mois après le sinistre qui a frappé notre usine nous continuons à nous mobiliser pour notre avenir en dépit des manœuvres et des divers contournements du groupe COFIGEO pour tromper tout le monde salariés et pouvoirs publics.

Aujourd’hui COFIGEO n’a pas honoré les engagements qu’il avait pris devant l’Etat, privilégiant ses propres intérêts. Le groupe a perçu près de 18 millions de l’assurance et renonce à toutes activités et nous annonce le licenciement des 71 salariés.

Le groupe rejette les engagements pris devant le ministre de l’Economie Bruno Lemaire en juillet 2018 et depuis l’incendie devant tous les autres : le chef de cabinet du président de la République, la secrétaire d’Etat à l’économie, M. Floris, délégué interministériel aux restructurations d’entreprises, le préfet des Hautes-Pyrénées et l’ensemble des parlementaires du département lors des réunions qui se sont tenues.

Plus question de reprendre les 35 salariés et de travailler à une diversification qui permettrait à moyen terme 15 salariés supplémentaires.

Pour nous, aujourd’hui la seule solution est celle d’une reprise par un industriel, pour cela le groupe doit impérativement collaborer avec les pouvoirs publics et la Région. Une réunion plénière est programmée le 12 novembre à l’hôtel de Région, elle sera présidée par Carole Delga la présidente de la région Occitanie, en présence de Brice Blondel, préfet des Hautes-Pyrénées et Cofigeo.

Il faut que l’Etat qui a aidé ce groupe dans son expansion en juillet 2018 mette tout en œuvre pour les contraindre à s’engager dans le recherche de repreneur et cède l’entreprise. Tout doit être fait afin de privilégier cette solution et éviter 71 licenciements.

Nous appelons les élus, les lourdais à venir participer à la manifestation de solidarité avec nous salariés de l’usine TOUPNOT samedi 9 novembre à 10h30 devant l’usine au 16 rue Mirambel pour se rendre à la mairie où une prise de parole sera effectuée. C’est ainsi que tous ensemble nous sauverons l’emploi dans notre bassin lourdais. »

Pour José Navarro, la seule solution c’est la recherche d’un repreneur mais faut-il encore que COFIGEO collabore. Il faut une collaboration réelle et non factice, il faut que les pouvoirs publics mettent les points sur les I, qu’il monte d’un cran et qu’il impose une vraie recherche de repreneur. Il est inadmissible que ce groupe s’en aille avec l’argent de l’assurance.

Parmi les nombreux documents marquant les interventions diverses pour sauver l’entreprise Toupnot, il a été rappelé le communiqué suivant du ministère de l’Economie et des Finances en date du 14 mai 2019 :

« Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, prend acte de la décision de l’Autorité de la concurrence de ce jour d’autoriser l’opération, notifiée par Financière Cofigéo SAS, de prise de contrôle exclusif du pôle plats cuisinés ambiants du groupe Agripole (propriétaire des actifs et marques du groupe William Saurin), sous réserve du respect d’injonctions de cession d’actifs.

Cette opération appelle également une appréciation sous l’angle de motifs d’intérêt général tels que le maintien de l’emploi et le développement industriel. Elle s’inscrit dans le contexte des fraudes lourdes ayant conduit aux difficultés et à la reprise du groupe Financière Turenne Lafayette. C’est pourquoi Bruno Le Maire entend faire usage de son pouvoir d’évocation en application des dispositions de l’article L. 430-7-1 du code de commerce.

Conformément à ces dispositions, Bruno Le Maire fera connaître sa décision sur l’opération dans un délai de 25 jours ouvrés, soit au plus tard le 19 juillet 2018 »

Nicole Lafourcade

Parmi les nombreux documents marquant les interventions diverses pour sauver l’entreprise Toupnot, il a été rappelé le communiqué suivant du ministère de l’Economie et des Finances en date du 14 mai 2019 :

« Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, prend acte de la décision de l’Autorité de la concurrence de ce jour d’autoriser l’opération, notifiée par Financière Cofigéo SAS, de prise de contrôle exclusif du pôle plats cuisinés ambiants du groupe Agripole (propriétaire des actifs et marques du groupe William Saurin), sous réserve du respect d’injonctions de cession d’actifs.

Cette opération appelle également une appréciation sous l’angle de motifs d’intérêt général tels que le maintien de l’emploi et le développement industriel. Elle s’inscrit dans le contexte des fraudes lourdes ayant conduit aux difficultés et à la reprise du groupe Financière Turenne Lafayette. C’est pourquoi Bruno Le Maire entend faire usage de son pouvoir d’évocation en application des dispositions de l’article L. 430-7-1 du code de commerce.

Conformément à ces dispositions, Bruno Le Maire fera connaître sa décision sur l’opération dans un délai de 25 jours ouvrés, soit au plus tard le 19 juillet 2018 »

L’interview