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Assemblée générale des lieutenants de louveterie à Bartrès

lundi 17 juin 2019 par Rédaction

La problématique du sanglier au cœur des débats

L’assemblée générale des lieutenants de louveterie s’est tenue cette année à la salle des fêtes de Bartrès où le maire Gérard Clavé a accueilli le président Yves Paulvaiche et son conseil d’administration. Etaient présents à leurs côtés Jean-Luc Sagnard, directeur départemental des territoires, représentant le préfet, M. Duclos, de la DDT, Christian Fourcade, vice-président de la Chambre d’agriculture et un représentant de la fédération départementale des chasseurs.

Le mot d’accueil de Gérard Clavé

« Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à Bartrès. C’est un honneur et un plaisir de vous accueillir aujourd’hui pour votre assemblée générale.

Votre rôle principal c’est de réguler les espèces animales sauvages nuisibles, pour ce faire vous organisez des battues administratives ou des tirs de nuit.

Actuellement, la bête noire c’est le sanglier qui fait beaucoup de dégâts dans les cultures de nos agriculteurs notamment à Bartrès et les communes environnantes.

Je profite de l’occasion pour remercier sincèrement le lieutenant de louveterie de notre secteur Claude Lagües qui fait un travail remarquable actuellement sur ce fléau. Et je me réjouis d’entretenir de très bonnes relations avec lui ».

Le rapport moral du président Yves Paulvaiche

Depuis l’assemblée générale de l’année dernière, l’association a connu deux départs : Hervé Cha sur le canton d’Ossun, non remplacé à ce jour et celui de Gilles Sarrelabout pour le canton de Trie sur Baïse, remplacé par Michel Portal. Michel, tu as très vite pris la mesure de notre activité puisque tu as dû immédiatement organiser des interventions, d’ailleurs bien menées et réussies. Michel, nous te souhaitons la bienvenue au sein du groupe, un groupe soudé.

En effet, nous avons chacun constaté que nous pouvons compter les uns sur les autres et heureusement, car ces derniers mois ont été particulièrement chargés. Je vous remercie tous du travail effectué, de votre disponibilité, de votre réactivité.

***

Ce qui ressort de l’activité de la louveterie pour cette année passée est la place qu’a occupée la problématique sanglier même si nous avons bien évidemment répondu à d’autres sollicitations.

Souvenez-vous, l’année dernière, je vous parlais de la bête noire, vous disant qu’elle tenait le haut du tableau, sans me douter qu’à partir du printemps de cette année 2019 ce serait l’apothéose avec une explosion du nombre de dégâts. Ces dégâts se situent principalement en zone de plaine sur les semis de maïs, contrairement à l’année précédente où les problèmes étaient localisés en montagne et dans le Piémont.

Pour preuve, 11 hectares de dégâts déclarés l’an passé contre 360 cette année, avec plus de 300 dossiers de demande d’indemnisations ouverts à la Fédération des chasseurs du 65.

Pour cette raison, de nombreuses interventions de jour en battue avec chiens et de tirs de nuit avec phares, sous la responsabilité des lieutenants de louveterie, ont été indispensables depuis le ler mars.

Dans ce cadre, compte tenu que sur une même journée, dans une même circonscription, plusieurs interventions ont été nécessaires, l’administration a dû mettre en place un planning de louvetiers remplaçants et pour faire un peu d’humour, en parlant des remplaçants, et reprendre une expression rugbystique en cette journée de finale du Top 14, la louveterie 65 a une très grande « profondeur de banc ».

Je tiens ici à souligner l’adhésion de chaque louvetier à ce dispositif et leur dévouement pour remplacer ou appuyer un collègue sans regarder l’éloignement de l’intervention et les heures passées sur le terrain.

Sans oublier que dans le canton de Lannemezan, 5 cages de reprise de sangliers sont en permanence en fonction et nécessitent un contrôle régulier du louvetier du secteur, Jean Didier Castillon.

Grâce à cette mobilisation, à ce jour 208 sangliers ont été prélevés, contre 52 en 2018 ce qui a permis de répondre aux demandes de la fédération de chasse et du monde agricole mais aussi de régler des problèmes de sécurité (autoroute, aéroport, usines). Pour autant, les dégâts sur semis de maïs continuent. Mais depuis le 1er juin les tirs à l’approche et à l’affût et les battues avec chiens sont autorisés dans les points noirs et les zones à risque du département, ce qui normalement a pour but de prélever un plus grand nombre de sangliers et devrait nous permettre, enfin je l’espère, de souffler un peu.

Force est de constater que si, pendant de nombreuses années, les chasseurs ont géré la rareté des sangliers, à présent il leur faut gérer l’abondance et même une surpopulation sur certains secteurs.

Peut-être vous demandez-vous, comme moi : que faudrait-il faire pour ne pas se retrouver face à la même situation l’année prochaine, situation qui, je pense, pèserait bien lourd pour la fédération de chasse du 65 et pour les agriculteurs.

Quelles bonnes questions faut-il se poser dès à présent, pour apporter des solutions pendant la saison de chasse 2019/2020. Il me semble que certaines équipes de chasse notamment doivent s’interroger à ce sujet.

En tout cas je crois qu’il y a urgence à y réfléchir.

Pour ce qui concerne les autres espèces, cette année nous n’avons pas connu d’évènements particuliers.

***

Renouvellement

Autre sujet, je souhaite aborder rapidement la question du renouvellement prochain de notre Corps. Pour l’instant 21 lieutenants de louveterie sur 27 ont émis le souhait de renouveler leur mandat, notre association devrait donc connaître un renouveau sur plusieurs cantons.

M. Duclos travaille actuellement sur le sujet, il vous a d’ailleurs adressé un mail et le calendrier des rendez-vous fixé pour les entretiens individuels.

Comme vous le savez ce renouvellement peut impliquer du changement dans le conseil d’administration, dans le bureau et je profite de l’occasion pour vous dire que je souhaiterais céder ma place. Si l’un d’entre-vous est intéressé qu’il n’hésite pas à le faire savoir, sachez que je faciliterai la transition.