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Audience solennelle de rentrée du Tribunal de grande instance : Hausse de la délinquance
La traditionnelle audience solennelle de rentrée du tribunal de Grande Instance s’est déroulée ce mercredi matin en présence de Brice Blondel, préfet des Hautes-Pyrénées et de nombreuses personnalités du département.
Le président Manuel Delmas Goyon a présenté en son nom et celui des magistrats les vœux pour cette nouvelle année à l’assemblée. Il a remercié les personnalités pour leur fidélité. A ses cotés, on notait la présence de magistrats espagnols.
Dans son réquisitoire, le procureur de la république Pierre Aurignac a salué en premier lieu l’assemblée. Il a ensuite salué l’arrivée de deux collègues, Philippe Hugo et Bénédicte Gilbert.
Il a poursuivi par le bilan de l’année écoulée ;
Sur le plan pénal, une augmentation de 16%.
La délinquance violente a augmenté en 2018 dans les Hautes-Pyrénées, plus 10% en zone gendarmerie et plus 16% en zone police. Autant de violences conjugales et intrafamiliales. Il a précisé que dans le milieu familial ces violences sont redoutablement dévastatrices et l’appel à l’aide constitue le dépôt de plainte. En matière de suivi, des moyens d’enquête rapides et efficaces sont mis en place. Il a salué le fort investissement des magistrats et fonctionnaires de la permanence du parquet.
Les instructions en 2018 : 22 affaires novelles et 43 affaires résolues.
Les comparutions immédiates sont passées de 38 à 62.
Les comparutions par procès verbal de 34 à 49, une augmentation de 54%.
Le procureur n’a pas passé sous silence le mouvement des gilets jaunes tant les débordements de certains ont fortement sollicité l’ensemble du parquet de Tarbes. Et d’indiquer que 35 des 54 gardes à vue de la cour d’appel de Pau ont concerné les Hautes-Pyrénées. 11 personnes ont été jugées en comparaison immédiate, 6 ont été écrouées, 14 ont été déferrées pour être sous contrôle judiciaire avant jugement.
Au vue de la gravité du comportement de certains il a rappelé que ce sont des violences qui ont été jugées.
« Nul ne peut se faire justice, ni les manifestants, ni les forces de l’ordre. La justice est là pour rappeler quelle que soit l’intensité du feu dans les esprits que le calme, la raison, la modération de tout citoyen afin de maintenir la concorde sociale », conclut le procureur.
Nicole Lafourcade
Rédaction
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