Bilan d’activités 2017 de la French Tech Hautes-Pyrénées
Autour de leur président Gérard Abadie, les membres du comité opérationnel de la French Tech Hautes-Pyrénées ont dressé le bilan des activités 2017, dans les locaux de Crescendo, à Tarbes. Etaient présents : Jean-François Cazajous, référent thématique de la French Tech Hautes-Pyrénées, Daniel Pugès, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hautes-Pyrénées et président d’Ambition Pyrénées ; Philippe Bérardo, directeur Enedis Hautes-Pyrénées, Christian Caussidéry, directeur EDF - Agence Une rivière, un territoire, Sandy Musial, d’Ovalie Tech et Emmanuel Dubié, directeur de Crescendo.
Avant que Jean-François Cazajous s’exprime, Daniel Pugès a fait observer qu’il était présent en tant que président d’Ambition Pyrénées, association portée par toutes les tendances politiques du département des Hautes-Pyrénées, et avec une volonté commune de tous les acteurs économiques qui est de développer l’emploi, de développer la création d’entreprises, de promouvoir le développement économique sur le territoire des Hautes-Pyrénées. Il a salué le travail remarquable d’Emmanuel Dubié et de Jean-François Cazajous (audio ci-dessous)
Jean-François Cazajous, référent thématique : « Fédérer, Accélérer, Rayonner »
Jean-François Cazajous a expliqué ce qu’est la French Tech, quel a été son démarrage et a présenté le rapport d’activité 2017.
"La French Tech est une émanation du projet de territoire qui comprend 13 projets dont un sur la transition énergétique. En 2016, Emmanuel Dubié et La Mêlée Adour ont porté une candidature afin que les Hautes-Pyrénées puissent intégrer le réseau French Tech. 2016 c’est vraiment une volonté locale. En 2015, on est dans cette volonté de mettre en place ce label pour amener des entreprises vers l’international. C’est là que se créent des hubs au niveau international, des métropoles labellisées au nombre de 13 actuellement et en 2016 apparaissent les réseaux thématiques au nombre de 9. La candidature French Tech des Hautes-Pyrénées a été retenue pour appartenance à un réseau thématique appelé "Clean Tech Mobility". Le territoire a souhaité mettre en évidence une histoire, une volonté de créer de l’emploi, donc des start-up autour de la transition énergétique et numérique". (Audio ci-dessous)
Christian Caussidéry, EDF agence une rivière un territoire
"Au-delà de notre activité traditionnelle de producteur, notre agence a la volonté de nous impliquer dans la vie du territoire, de s’intéresser à ce qui s’y passe. L’électricité c’est un cheminement entre des producteurs, un transporteur et un distributeur. Pour EDF, je représente la partie production hydroélectrique. Nous sommes dans un département bien pourvu en hydroélectricité. EDF et la French Tech pourquoi ?" (Audio ci-dessous)
Philippe Bérardo, directeur Enedis Hautes-Pyrénées : pourquoi Enedis est un acteur impliqué dans la French Tech ?
"Enedis est l’entreprise qui gère le réseau électrique. Je suis le directeur Hautes-Pyrénées. Je suis attaché à cette notion de local. Dans nos missions de service public, on accompagne entre autres le développement économique du département. On est au cœur de la transition énergétique. Pourquoi ? Parce que les réseaux électriques sont indispensables au développement des énergies renouvelables et à leur raccordement. Plus il y a d’énergies renouvelables qui se créent et qui se mettent à produire, aussi paradoxal que c’est, il faut de plus en plus de réseaux pour raccorder toutes ces sources de production et permettre qu’il y ait de l’électricité à tout moment et à tout endroit du département. Sans réseau, il n’est pas possible d’avoir de l’électricité de manière continue comme avant dans un monde qui était plus simple d’un point de vue gestion du réseau électrique. Cette transition, elle ne peut se faire qu’avec le développement du numérique. Nous sommes amenés à rendre les réseaux électriques numériques, c’est une transition énergétique mais c’est aussi une transition numérique qui accompagne cette transition énergétique. C’est le deuxième intérêt que l’on voit à être impliqué dans la French Tech. Nous y sommes allés dès le départ, dès la création du dossier en 2015. Nous sommes intéressés pour travailler avec des entreprises locales, des start-up locales dans le domaine de l’énergie qui se créeraient sur le département et de bénéficier aussi de leur savoir-faire dans ces nouveaux métiers pour accompagner la transformation du réseau électrique. Je pense notamment à l’autoconsommation collective qui est en train de se mettre en place. C’est une nouvelle façon de gérer le réseau, de l’exploiter".
Combien d’entreprises sont concernées actuellement par la French Tech ?, Combien d’emplois créés ? Les réponses de Jean-François Cazajous, Philippe Bernardo, Daniel Pugès (audio ci-dessous)