Assemblée générale de l’association départementale des membres de l’Ordre national du mérite
L’association départementale des membres de l’Ordre national du mérite a tenu son assemblée générale mardi matin, à l’auditorium de l’IRTH, sous la présidence de Jacques Duvin et en présence de la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. L’occasion pour le président d’évoquer la crise qui déchire l’association au plan national, en opposition avec la situation départementale où « tout baigne pour le moment »
Le rapport moral du président Jacques Duvin
D’où venons nous et où allons nous....là est la question !!!
Je ne peux plus longtemps garder sous silence la crise qui couve et déchire notre association nationale, en espérant de tout cœur qu’au prochain congrès qui se déroulera du 1er au 4 juin 2016 à La Rochelle nous puissions dans un esprit de tolérance et de responsabilité , trouver une solution équitable et durable.
De quoi s’agit il ? D’un simple et lamentable problème d’ EGO.
Pour moi, tout le mal se situe dans ce besoin qui habite certains compagnons d’être connus et reconnus comme le Chef !!! Vieille maladie de l’Homme et ses conséquences inévitables. Un bref historique : au décès du général Khocher président national, j’avais suggéré à mon ami Gérard Elbaz , alors vice président de se rapprocher de l’Elysée ou de la grande chancellerie pour trouver en commun, le nom de celui qui pourrait le mieux être à même de diriger notre association nationale. J’avais même ciblé en citant soit un général (2°s) soit une personnalité connue et reconnue. En tout état de cause, une haute personnalité qui conserverait et donnerait à notre ordre tout le prestige qui lui sied. Foin de beau discours et nous voilà au congrès de Tours où après la tenue de notre assemblée générale et du conseil d’administration, nous découvrions avec surprise que le vice président en place et qui avait postulé pour succéder au général Khocher avait été battu à bulletin secret par un candidat de dernière minute Mr. Jean Claude Talbert. Et là commencèrent les « chicanes ».
Je passerai rapidement sur la multitude de procès en tous genres que le siège dût subir alors, pour en arriver à cette bien triste conclusion où les membres du conseil d’administration réunis au mois de juin 2015, votèrent la déchéance du président Talbert tout en entérinant la démission de deux administrateurs dont celle du secrétaire général. Sur ce, le tribunal de grande instance de PARIS saisi par Jean Claude Talbert, dans un jugement rendu le 25 janvier 2016, désignait une administratrice maitre Béatrice DUNOGUE-GAFFIER, pour gérer notre association, réunir au plus tôt une assemblée générale, organiser les élections des administrateurs et procéder à la mise en place du nouveau bureau.
En attendant , je n’ai pas besoin de vous dire combien nous sommes harcelés de déclarations, de motions et autres mails fort désagréables. A tel point que voici, 8 jours , je recevais une autre lettre de Me DUNOGUE-GAFFIER qui joignait une ordonnance du tribunal de grande instance de PARIS lui donnant les pleins pouvoirs pour mener à bien sa mission…suite au prochain numéro.
En attendant que le calme revienne dans ces hautes instances, je peux vous rassurer en vous disant que dans notre département « tout baigne » pour le moment.
J’ai donc pris dès l’origine du conflit la décision de ne pas m’immiscer dans ce débat conflictuel et de rester le plus loin possible des arcanes de cet imbroglio fratricide. J’ai été je dois le dire soutenu par mon bureau qui a eu connaissance de ces pénibles querelles.
Nous avons donc simplement continué à assurer nos activités purement associatives et en symbiose avec l’actualité sociétale.
Notre secrétaire et son équipe que je remercie vous ont retracé un compte rendu fidèle pour l’année 2015-2016.
C’est ce que je continuerai à faire durant l’année 2016 jusqu’à notre prochaine assemblée, sachant qu’à l’issue de celle-ci ,ayant assuré mes neuf années de présidence et conformément aux statuts, je laisserai mon fauteuil à mon successeur. Mais n’allons pas si vite , il me reste une bonne année encore à faire.
Je compte en collaboration avec d’autres partenaires dont l’ ONAC et l’inspection académique, suivre le concours photographique initié cette année et ayant pour thème le devoir de mémoire à travers les monuments, musées ou sites bigourdans et qui verront les jeunes, étudiants et lycéens du 65, inspirés et créateurs ,en tout état de cause artistes photographes, rivaliser pour nous présenter une oeuvre qui sera primée.
Nous avons aussi décidé de modifier le mode de fonctionnement de la sortie champêtre du mois de septembre en faisant appel au service d’un restaurateur de manière à laisser un peu souffler à cette occasion ceux qui de coutume reçoivent et animent cette sortie.
Nous aurons trois conférences, dont les thèmes sont à l’étude.
Cette année doit être celle de la solidarité où nous devrons plus que jamais assister nos compagnons les plus éloignés et les plus en difficultés particulièrement au niveau de la santé.
Dans la période très difficile que nous traversons, où le sang coule où la sécurité est des plus précaires, il est de notre devoir de soutenir par tous les moyens les actions de l’Etat. Les valeurs dont nous sommes détenteurs à elles seules doivent justifier notre engagement.
Bien entendu, je ne vous encouragerai pas à endosser l’uniforme pour combattre ces criminels, cela n’est plus de notre âge, mais c’est par notre exemple de tous les jours, par nos actions auprès des jeunes, par la communication et les messages que nous pouvons faire passer au travers des associations auxquelles nous appartenons, aux mentalités que nous pouvons faire changer enfin je dirai ,réveiller les consciences qui semblent parfois en sommeil.
Cela n’est pas facile je le sais , mais nous ne récolterons que ce que nous aurons semé et si nous ne semons rien !!!
Je sais également que bon nombre d’entre vous le font déjà ce qui me permet de garder espoir en la pérennité des valeurs que véhicule notre ordre national et des actions que mène notre association.
Les crimes dont se rendent coupables les terroristes en tous genres tentent de toucher notre moral mais pas seulement, ces fanatiques par leurs actes inconsidérés mettent en péril notre économie, je le disais voici 10 jours à cette même place à Madame la préfète ,avec une autre casquette celle de président de la CGPME. Le tout, conjugué à des répercutions néfastes sur le moral de la population et notamment sur les plus fragiles. C’est à eux que je pense en premier pour apporter notre soutien et tenter de les rassurer. Cette entraide est un des éléments importants qui s’inscrit dans l’objet de nos statuts et je compte sur vous mes chers compagnons pour partager autant que faire se peut ces instants de réconforts attendus n’en doutons pas par nos concitoyens.
Je vous remercie de votre attention.
Le Président départemental
Jacques DUVIN
Rédaction
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