10ème anniversaire de l’Association des Jardins de l’Echez

Pour le 10ème anniversaire de leur création, les membres et amis de l’Association des Jardins de l’Echez, se sont retrouvés dans la salle du Zénith toute proche décorée par les membres de l’association Soleil d’Azur de Solazur, pour y déguster un succulent couscous concocté par Marie et ses amis jardiniers. Créée en février 1999 au cours d’une réunion de quartier, sur la demande d’habitants soucieux de voir disparaître une friche autour des anciens stands de l’armée à l’ouest de la cité Solazur tout en répondant à une demande économique, à savoir la possibilité d’avoir un potager, ses légumes frais et ses fleurs à proximité de leurs appartements. C’est ainsi que cette association a vu le jour autour de quatre membres fondateurs, à savoir Richard Pottier, Jean Claude Palmade, Alain Guilhem et Philippe Lassalle ; ce dernier en assure la présidence depuis un an et insiste sur cette aventure humaine faite de solidarité et d’échanges : « Quarante sept jardins de 147 m² environ sont attribués sur des critères notamment de non- imposition ; non clôturés, ils sont organisés autour d’une place avec fontaine, allées et maisonnettes, « les gloriettes », et les jardiniers aiment s’y retrouver en toute convivialité pour des apéritifs, des soirées barbecue, des fête ,ou encore jouer aux cartes… C’est une micro- société qui permet de vivre ensemble, de sortir de la sphère privée… c’est un projet à forte connotation sociale, fédérateur, dont l’enjeu est de recréer du lien social ».

François Xavier Brunet, 1er adjoint représentant le maire de Tarbes, présent à l’apéritif de cet anniversaire, a rappelé que « la mairie continuait à soutenir et investir dans ces actions d’animation et de tissage de lien social autour des jardins, que ce soient ceux-ci ou d’autres car ils ont fait école, notamment dans les quartiers Nord… Nous sommes très attachés à tout ce qui favorise les rencontres ; Nous avons fait le Parc de l’Echez qui relie Solazur aux jardins, réalisant ainsi une cohérence entre les deux et désenclavant ainsi la cité grâce à la passerelle vers les jardins. Ici, grâce à l’association, les habitants respectent et entretiennent l’espace, un engagement qui peut par capillarité se répandre… »

Josiane Perez