Le deuxième polar tarbais de Jean-Luc Cochet
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire des romans policiers situés dans la ville de Tarbes ?
J’avais déjà écrit plusieurs polars, avant de venir m’installer dans cette ville. Il m’a semblé amusant de continuer à écrire dans ce registre, en prenant comme cadre la ville dans laquelle je vis désormais. Vincent Albonezi ne me ressemble pas. C’est un personnage de fantaisie. Il a plein d’amis dans la région, certains recommandables, d’autres moins. Ce côté vague du personnage permet à l’aventure de naître. J’aime bien aussi décrire Tarbes et ses alentours.
Avant « La sirène du jardin Massey », vous avez notamment publié un roman policier de la fameuse série du « Poulpe ». Comment s’est passée cette expérience ?
J’ai trouvé que c’était une aventure très intéressante : raconter un seul épisode de l’histoire du « Poulpe », en s’appuyant sur les recommandations données par Jean-Bernard Pouy, directeur de la série. Ayant été scénariste de Bande Dessinée, j’ai eu envie de situer « le Poulpe » dans le monde du neuvième art, mais pas seulement …
Dans votre nouveau livre, « Replay », paru aux éditions Lajouanie, vous évoquez le cinéma américain. Etes-vous un amateur de la culture américaine ?
Quand on aime le polar, bizarrement, on aime aussi le cinéma et le jazz. Quand on regarde un film américain qui se déroule, par exemple, dans une ville du Midwest, il existe une constante : un paysage plat, et dans le fond, une chaîne de montagne. Ce genre de paysage est rare en France. Tarbes est l’une des seules exceptions que je connaisse. Cette particularité géologique m’a inspiré pour définir la trame du roman. « Replay » évoque un film dont le tournage commence aux Etats-Unis et s’achève à Tarbes, avec de nombreuses aventures. Le thème policier s’insère au milieu de tout cela.
Vous avez dédicacé cet après-midi vos ouvrages aux lecteurs bigourdans. Comment s’est passée cette rencontre avec le public ?
C’est la deuxième fois que je dédicace un livre aux « Beaux Jours ». Le contact avec le public est toujours un plaisir. Rencontrer des gens qui sont curieux, qui veulent vous découvrir, car ils ne vous connaissent pas. Parler avec eux de romans policiers ou d’autres genres littéraires. J’ai discuté aussi avec deux personnes qui avaient elles-mêmes le désir d’écrire. Une dédicace est l’occasion de parler des livres, les miens et ceux des autres.
Quels sont vos prochains projets littéraires ?
Pour le moment, j’ai envie de continuer dans le registre du roman policier. Je vais d’ailleurs poursuivre les aventures de Vincent Albonezi. Je n’écarte pas non plus l’idée de composer un nouveau scénario pour la Bande Dessinée. Et je compte bien participer à des manifestations culturelles comme les fêtes du livre !
Propos recueillis par Jean-François Courtille
Rédaction
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