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La SPA critiquée après l’asphyxie de 24 chiens dans un camion

jeudi 15 mai 2014 par Rédaction

24 des 38 chiens transportés le 23 avril vers Paris à la demande des pouvoirs publics pour cause de surpopulation à Tarbes sont morts asphyxiés en cours de route. Le refuge de Tarbes assure que toute l’opération a été coordonnée par la SPA de Paris. La SPA de Tarbes et celle de Paris mettent en cause le transporteur, la Sapca. Le PDG de la Sapca, Jean-François Fonteneau, reconnaît que le camion de 20 m3 qu’il avait loué pour l’occasion n’était "pas agréé", mais il s’en prend au fonctionnement "dramatique" de la SPA de Tarbes.

"On n’aurait jamais dû les laisser partir"

Le parquet de Tarbes devrait rapidement décider, en fonction des analyses toxicologiques, si l’enquête reste à Tarbes ou si elle doit être transmise à Agen, près du siège du transporteur, ou encore à Paris, siège national de la SPA, en fonction des responsabilités principales.

La présidente du refuge de Tarbes, Paulette Cassou, a porté plainte contre X le 28 avril. La présidente nationale Natacha Harry a indiqué avoir fait de même de son côté le 24 avril.

Selon la SPA de Tarbes, le camion utilisé "nous a semblé inadapté. C’était un camion de déménagement sans aération, conçu pour le transport de meubles, pas d’animaux vivants. Mais nous n’avons pas osé nous opposer au transport : il y avait sur place quelqu’un des services vétérinaires, ainsi qu’une déléguée de la SPA nationale, le chauffeur a assuré qu’il faisait cela depuis longtemps et s’arrêterait toutes les deux heures".

Décès constatés après le 3e arrêt

Les chiens, enfermés dans des cages individuelles, pourraient avoir été tués par la dispersion des gaz d’échappement rentrant dans le véhicule par le hayon entrouvert, estiment la SPA nationale et le PDG de la Sapca.

Ce dernier reconnaît que le camion loué n’était "pas ventilé" à la différence de ses véhicules habituels, plus petits. "En cas de demande urgente de la SPA nous sommes amenés à louer des véhicules de grande taille, non agréés, cela s’est toujours bien passé car le chauffeur prend des précautions avec les animaux", a-t-il expliqué. Le chauffeur a constaté l’hécatombe à son troisième arrêt à mi-parcours, selon le PDG de la Sapca.