La compagne du maire de Tarbes placée en garde à vue est ressortie libre

Ce mercredi matin, la compagne du maire de Tarbes Gérard Trémège, candidat à sa réélection, a été placée en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur des faits présumés de prise illégale d’intérêt.

Isabelle Bonis, architecte et directrice de la SEMI (Société d’économie mixte de construction de la ville de Tarbes) , devait être remise en liberté en fin de journée après avoir été interrogée par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse.

Les enquêteurs s’intéressent en particulier aux conditions dans lesquelles une maison avait été vendue par la mairie de Tarbes à un tout petit prix, avant d’être restaurée par Mme Bonis et revendue avec une iùportante plus value.

L’information judiciaire ouverte contre X en septembre vise des faits présumés de prise illégale d’intérêt et de recel. Les enquêteurs s’intéressent notamment à l’octroi de marchés publics par la mairie et à l’achat et la revente de terrains par la municipalité.

Gérard Trémège n’a pas encore été entendu dans le cadre de cette affaire instruite par une juge de Pau. Mais un peu moins d’une dizaine de personnes ont été interrogées - soit comme témoin soit sous le régime de la garde à vue - et la mairie de Tarbes avait été longuement perquisitionnée le 18 décembre.

M. Trémège crie au complot politicien visant à porter atteinte à son image d’intégrité.