Un pigeonnier contraceptif au Pont de la Marne

Hier mercredi 27 février, a été inauguré le pigeonnier contraceptif "Colomèr de l’Ador" situé Pont de la Marne. Ça peut surprendre mais il est connu que les pigeons se plaisent énormément à Tarbes et qu’ils aiment bien y roucouler et produire pas de nichées.

Les pigeons, il y en a partout, surtout en centre-ville...

Vivant entre 6 et 10 ans, la surpopulation de ses volatiles s’explique par le rythme important de ponte. Un couple produit environ 6 à 7 nichées de deux pigeonneaux par an. Habitués à se nicher dans les cavités, les rebords de toitures et souvent porteurs de maladies, ils prolifèrent et entraînent de nombreuses dégradations et salissures. Plutôt que de procéder à une extermination en masse, la Mairie a préféré se doter d’un pigeonnier, tel qu’il était utilisé aux temps jadis, afin de contrôler les naissances des prochaines années.

La mise en place de ce premier pigeonnier, à proximité du Pont de la Marne (qui sera complété d’un second au Parc de la Sellerie courant 2013) permettra non seulement de regrouper en un seul lieu géographique les différentes colonies du quartier et ainsi limiter la superficie des dégâts, mais surtout de réguler et diminuer la population grâce à la stérilisation manuelle d’une partie des oeufs, tout en surveillant l’état sanitaire des oiseaux.

Aménagé de 75 alvéoles de nidification réparties sur les parois intérieures et dotées de nids en cartons jetables avec réservoirs de nourriture et d’eau, ce pigeonnier peut accueillir jusqu’à 150 pigeons. Tous les 10 jours, un agent se chargera d’entretenir et de nettoyer le lieu, de nourrir les animaux, au besoin de les soigner, et de procéder à la stérilisation d’une partie des oeufs par simple secousse de ceux-ci.

Pour son inauguration, 22 couples y ont été installés et y resteront durant 6 semaines, sous le regard attentif des soigneurs. Le Maire Gérard Trémège s’est félicité de cet aménagement, qui apporte une solution écologique et "plus humaine" à un problème de prolifération auquel toutes les communes sont confrontées.