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Conseil municipal : d’entrée ça chauffe !

lundi 18 février 2013 par Rédaction

18h10 : La séance du conseil municipal a débuté ce lundi à 18h. Et d’entrée, avec l’abattoir, les débats s’enflamment. Gérard Trémège, le maire, a demandé des explications à Marie-Pierre Vieu (Front de gauche) sur les propos qu’elle avait tenus en conférence de presse, dénonçant entre autres la méthode Trémège. Le ton est monté. On retiendra la promesse du premier magistrat de ne pas fermer l’abattoir.

L’abattoir : un débat vif et animé

"Times New Roman","serif"'>Ce lundi soir, au Conseil Municipal de Tarbes, les
échanges ont été vifs et animés entre le maire, Gérard Trémège et l’opposition.
Tout débute par une demande d’explication du maire à Marie-Pierre Vieu concernant
des propos tenus et reproduits par un journal régional. Tout en reconnaissant <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« qu’il est normal que l’opposition s’exprime
sur des sujets d’actualité », il n’admet pas normal'>« les contrevérités par voie de presse ». Gérard
Trémége n’apprécie pas que l’on parle <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« méthode Trémège… franc-tireur »
et encore moins lorsqu’il est accusé  par
l’élu de gauche de « faire assumer aux autres les dégâts ». Il
demande à Marie-Pierre Vieu de s’expliquer. Ce qu’elle tente sans beaucoup
convaincre. Et le maire d’insister : « quels
sont les dégâts que j’ai fait subir à d’autres ? »
Manifestement,
Marie-Pierre Vieu a des difficultés pour répondre. Cette mise en bouche étant
faite, passons aux choses sérieuses.

<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Rappel sur l’histoire de l’abattoir

"Times New Roman","serif"'>Le maire rappelle que ces abattoirs ont été créés en
1989 avec une activité multi-espèces et un objectif de
10 tonnes jours de traitées. La ville de Tarbes a été seule à gérer cet outil
de travail.
En 2001, lorsque la majorité actuelle arrive aux affaires de la commune, l’abattoir
est déficitaire de l’ordre de 600 à 800 000 euros par an. Gérard Trémège
estime alors que « ce n’est pas aux
Tarbais de payer seuls »
. N’ayant pas trouvé d’appuis, il envisage de
fermer l’abattoir. En 2013 l’abattoir fonctionne et il y a eu accroissement des
emplois.

"Times New Roman","serif"'>Pour maintenir ces agréments indispensables pour
l’exportation, de gros investissements sont à réaliser, de l’ordre de 3 à 3,5
millions d’euros. Pas question que les Tarbais paient seuls pour une structure
à vocation départementale et régionale. La commune recherche un partenaire et
c’est Arcadie, leader multi-espèces du Sud-Ouest, qui se présente pour
reprendre l’abattoir en bovins et porcs en maintenant sa structure
« Découpe de l’Adour » déjà active. Il est donc créé une société
d’économie mixte (SEM) pour louer les locaux et réaliser les investissements
couverts par le loyer de l’exploitant, la SOGEAT, une filiale d’ARCADIE. Pour
en savoir plus : http://www.tarbes.fr/gp/L-abattoir/372/0

<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Les problèmes à venir

"Times New Roman","serif"'>Arcadie a fait de mauvaises affaires à Sarreguemines
avec 6 millions de pertes. Le 15 janvier, le groupe informe Gérard Trémège que
cette situation nouvelle remettait en cause les projets de développement du
groupe malgré le bail signé avec la SEM. Néanmoins les loyers et tous les
engagements sont tenus par la SOGEAT.

"Times New Roman","serif"'>De son côté ARCADIE propose d’autres partenaires
possibles et avec l’ensemble des partenaires locaux notamment les usagers de
l’abattoir, une de ces propositions a les faveurs de l’ensemble du tour de
table. Il s’agit de l’APO (Alliance Porcine d’Oc) <a
href="http://www.correze.equipement-agriculture.gouv.fr/article.php3?id_article=1073">http://www.correze.equipement-agriculture.gouv.fr/article.php3?id_article=1073
domicilée en Corrèze. Cette coopérative étudie la
faisabilité du projet et envisagerait deux chaînes d’abattage notamment pour le
porc.

"Times New Roman","serif"'>Mais afin de ne pas être pris de cours, une seconde
solution est à l’étude avec la CACG (Compagnie d’Aménagement des coteaux de Gascogne)
avec pour partenaires les seuls usagers locaux et en imaginant une baisse
d’activité de 7 000 à 4000 ou 4500 tonnes/jour.

<span
style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Le débat

"Times New Roman","serif"'>C’est Claude Gaits qui ouvre les hostilités en
s’adressant au maire de Tarbes : « Vous
étalez le mépris à l’égard de l’opposition »…
Réponse immédiate de
Gérard Trémège : « Le mépris
c’est ce que vous écrivez ici »
en se référant à un article d’un
journal local. Et Claude Gaits finit par avouer que normal'>« parler de l’abattoir n’est pas chose facile… C’est un marché
très particulier… rivalités entre éleveurs aquitains et midi-pyrénéens…. »
Il faut « savoir comment « sortir de cette situation » et en
« évitant les dégâts collatéraux » notamment pour le personnel. Et
l’élu d’opposition s’interroge : « Deux
recherches est-ce suffisant ? ….Dans quelles conditions <span
class=SpellE>Aarcadie
se désengage ? »….

"Times New Roman","serif"'>Pour Gérard Trémège, la réponse ne se fait pas
attendre : « Facile de jouer les vertueux » en rappelant le
déficit trouvé en 2001… « Poser une
question alors que j’ai déjà répondu…. Arcadie ne s’est pas désengagé…
l’abattoir fonctionne…. Ils appliquent les termes du contrat….Tous les
engagements du contrat seront tenus ». <span
style='mso-spacerun:yes'> 
Et le ton monte… : <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« Ne venez pas jouer les vertueux avec
moi » lance Gérard Trémège à Claude Gaits.

"Times New Roman","serif"'>Marie-Pierre Vieu met en cause la respectabilité des
dirigeants d’Arcadie en rappelant des mises en examen de 2008 (à ce jour pas de
condamnation)

"Times New Roman","serif"'>Bref ! Un débat qui finit par ne rien apporter
de concret et de sérieux d’autant qu’il faudra attendre les derniers moments
pour que soit soulevée l’avenir de de la société
Découpe de l’Adour <a
href="http://www.societe.com/societe/decoupe-de-l-adour-388404741.html">http://www.societe.com/societe/decoupe-de-l-adour-388404741.html
dans l’hypothèse d’un désengagement d’Arcadie. Surprenant, personne dans
l’opposition n’a soulevé ce sujet qui
pourrait être socialement et économiquement lourd. En fait, les chicaneries
politiques prennent plus d’importance  que
l’analyse de fond des dossiers dont on
peut se demander si l’opposition les connait.

<span
style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Louis
Dollo

"Times New Roman","serif"'> 

Nous mettons en ligne ci-dessous l’intégralité de cet échange (fichier audio). Dans l’ordre interviennent : Gérard Trémège, Marie-Pierre Vieu (Front de gauche), Claude Gaits (PRG), Gérard Trémège,, Marie-Pierre Vieu, Henri Lourdou (EELV) et Gérard Trémège.