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Révolution de cuisine au Parti Socialiste ?

mardi 23 octobre 2012 par Rédaction

La gauche raille souvent la droite pour ses divisions mais le Parti Socialiste n’est pas en reste dans ce domaine. C’est ainsi que samedi s’est produit un petit séisme au Congrès Fédéral du PS des Hautes-Pyrénées. Bien sûr, ce n’est pas cela qui va ébranler le gouvernement, mais c’est assez significatif d’une certaine absence d’unité.

Que se passe-t-il ?

Difficile à suivre, chacun ayant sa vision et sa perception de la situation. Mais il apparait que le Premier Secrétaire sortant est resté intransigeant dans son refus d’entendre une grande partie de la motion 1. De ce fait, le Congrès a volé en éclat avant la fin.

Selon Frédéric Laval : « Le Conseil Fédéral n’a donc plus d’existence légale ». Pour Josette Durieu : « si on doit s’arrêter à tout ce que dit Laval…. ». Le décor est donné et la cuisine commence.

Pour la motion 1, il existe deux sensibilités. Laval propose « de répartir les places, entre tous, à la proportionnelle, comme le propose les statuts nationaux pour toutes les instances  ». Oui mais, « les anciens (il y a peut-être aussi des nouveaux) fabiusiens ont refusé et ont voulu passer en force  ». Du coup, face à « ce déni de démocratie  » qui n’a pas été accepté par les proches de Delanoë et de Hollande, ceux-ci ont quitté la salle. Voilà qui est constructif et qui fait pointer du doigt la position des fabiusiens qualifiée « d’incompréhensible  ».

D’autres estiment que ce blocage serait la conséquence de l’intervention de Josette Durrieu « qui s’est obstinée à ne pas vouloir accepter la demande des militants de cesser son cumul des mandats ». Nous y voilà donc…. ! Et pour beaucoup, la situation de compromis ne pourra être trouvée que si le PS des Hautes-Pyrénées se met « en conformité avec le vote militant sur le non-cumul des mandats ». Sujet sensible dans tous les partis politiques. Mais aussi « en acceptant une représentation des différentes sensibilités à la proportionnelle de leur poids politique dans le département  » (vote militant, vote primaires, etc.). Et là ce n’est pas évident car chacun a son idée sur le sujet.

Heureusement cela reste de la cuisine interne. Mais si c’est la même chose dans une instance de gouvernance, les citoyens ne seraient pas prêts de voir émerger des solutions à leurs problèmes.

Louis Dollo