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Le noir de Bigorre en assemblée : l’avenir en marche !

mercredi 2 mai 2012 par Rédaction

Vendredi dernier, le Consortium du Noir de Bigorre
et l’association des éleveurs se sont réunis en assemblée générale.

"Times New Roman","serif"'>Le noir de Bigorre reste une normal'>« microfilière d’éleveurs
passionnés et très motivés »
nous dit Monique Martin, Présidente du
Consortium. Dans son rapport moral elle rappelle les difficultés de l’année
2010 mais, « l’année 2011 a été
vécue, globalement, plus sereinement dès lors que la voie était tracée »
.
Mais : « Ce ne sont pas
les difficultés, les pressions qui ont manqué… »
Et elle revient sur
la reprise des Salaisons Pyrénéennes par MVVH (
(<span
class=SpellE>Maïsadour
, Vivadour, Val de Sèvre
Holding)) "Times New Roman","serif"'> et la « volonté
de l’ensemble des membres de la filière, tous unanimes dans la décision de
rester indépendants, en accord avec leurs convictions… »

"Times New Roman","serif"'>Passé les difficultés, l’avenir est tracé avec des
objectifs tels que le dossier de labellisation en AOC, l’appui aux projets
individuels, l’amélioration de la qualité, la défense et la protection de la
filière et par voie de conséquence, la future AOC, les relations avec la
filière basque.

"Times New Roman","serif"'>Monique Martin réaffirme le maintien du partenariat
avec Slow Food, représenté dans les Hautes-Pyrénées par Jean-Louis Doux qui
anime les ateliers du goût au salon agricole. Egalement, poursuite des
relations avec les Espagnols et Portugais dans le cadre de FESERPAE (Fédération
Européenne pour la défense des intérêts communes).

"Times New Roman","serif"'>Elle conclut son intervention : <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« Le Noir de Bigorre porte en lui les
traces d’un passé très ancien et en même temps augure d’un bel avenir, il est
d’une très grande modernité ». Nous ne la contredirons pas.

"Times New Roman","serif"'>De son côté, Jean-Luc Gales, Président de
l’association des éleveurs revient également sur un passé douloureux et précise
qu’ils ont « en priorité, repeuplé les élevages touchés par la brucellose.
Car, voir abattre son troupeau en totalité est un passage très douloureux dans
la vie d’un éleveur ». Lui aussi pense à l’avenir : <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« Nous devons mettre toutes les chances de
notre côté et prendre le minimum de risques….. ». C’est ainsi qu’il a
été mis en place des visites sanitaires et « conseils
par deux cabinets vétérinaires »,
très constructifs pour répondre aux
attentes sur un plan technique au profit des élevages.

"Times New Roman","serif"'>Compte tenu de l’épidémie de brucellose en 2010, <i
style='mso-bidi-font-style:normal'>« le nombre de porcs abattus en 2011 a
fortement diminué, mais le savoir-faire et la patience de notre équipe
commerciale nous permettent d’aborder
2012 confiants et ambitieux. La production augmente progressivement et
retrouvera son rythme de croisière courant 2012 ».

<span
style='font-size:14.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>AOP
– AOC : déjà 10 ans de travail.

"Times New Roman","serif"'>La procédure de labellisation est longue surtout en
partant de rien. Il faut penser qu’il y a une dizaine d’années, il ne restait
que quelques spécimens de porcs noirs de Bigorre. C’était une race qui allait
disparaitre, une perte pour la biodiversité ordinaire. Mais grâce aux efforts
de passionnés, la race a survécu même si elle reste à petit effectif et donc
encore précaire.

"Times New Roman","serif"'>L’AOC (Appellation d’Origine Contrôlé) est demandée
pour les carcasses de porcs mais aussi pour le jambon fini. L’élevage répond à
un cahier des charges précis. La nourriture <span
style='mso-spacerun:yes'>
est constituée de 70% de céréales produites
sur zone et le reste en herbe, donc en liberté dehors, contrairement aux
cochons roses industriels. L’élevage doit se faire dans des limites
géographiques déterminées car une AOC se détermine en tenant compte de la race,
de l’histoire, des pratiques et savoir-faire
et du lieu c’est-à-dire le territoire. La qualité dépend de la
végétation, de la géologie et des hommes. Ils sont abattus à l’abattoir de
Tarbes où il faut un matériel spécifique car le Noir est plus gros qu’un porc
industriel. Nous voyons qu’il s’agit d’un véritable projet de développement
durable qui a permis de générer une centaine d’emplois.

"Times New Roman","serif"'>La production est une chose mais il faut vendre.
C’est le rôle de la SICA présidée par Pierre Matayron. Et à côté, la Confrérie
assure une certaine promotion, sous la
responsabilité de Marie-Claire Uchan.

<span
style='font-size:12.0pt;line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Louis
Dollo