Suppression de postes : Colère et inquiétudes pour les syndicats d’enseignants

L’annonce de la suppression de 30 postes de l’Education nationale dont 26 dans le primaire provoque la colère des syndicats d’enseignants dans notre département. Ces derniers estiment qu’il n’est plus possible aujourd’hui de supprimer des postes, car dans un collège sur deux on compte plus de 28 élèves par classe de 6e et que 7 postes de CPE sont toujours vacants.

"Depuis 2007, 70 000 postes d’enseignants ont été supprimés au niveau national, précise Gilles Verdier (SGEN-CFDT). La seule académie de Toulouse aura 314 enseignants de moins, alors qu’il y aura 1600 élèves de plus". C’est donc à une mobilisation générale qu’appellent les syndicats. Pour Michel Torrès (FSU) : « Il faut frapper fort et rapidement car la question dépasse largement le seul cadre de l’école. Il s’agit un véritable choix de société où bientôt l’égalité, principe républicain, n’existera plus. Investir dans l’école, c’est investir dans notre avenir commun  ».

À l’appel de la CGT Educ’Action, de l’UNSA Education, de la FSU, de la CFDT, de la FCPE, une manifestation départementale est organisée mercredi 25 janvier, à 17 heures, place de la Mairie, à Tarbes. Les UD CGT et CFDT s’associent au mouvement ainsi que plusieurs associations et collectifs de défense de l’Education nationale.