Point presse de Gilles Craspay, candidat aux cantonales sur Tarbes 1

Gilles Craspay, candidat sur le canton de Tarbes 1, a tenu un point presse en compagnie de sa remplaçante Catherine Villegas. Adjoint au maire chargé de l’éducation, directeur du Centre Universitaire Tarbes Pyrénées et professeur agrégé de mathématiques à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tarbes, Gilles Craspay est soutenu par Gérard Trémège, « un soutien inconditionnel du maire de Tarbes qui est un signe porteur d’espoir pour le développement du canton ».

Depuis le mois d’octobre qu’il va à la rencontre des habitants de Tarbes1, Gilles Craspay s’est rendu compte combien l’échange direct était important et nécessaire : A cet effet trois façons de contacter le candidat ont été mises en place : un n° de téléphone : 06 47 68 50 75, un email : cantonales@orange.fr tandis que tout dernièrement un site internet a été ouvert sur www.craspay.fr

C’est par un constat négatif sur l’action du candidat socialiste sortant que Gilles Craspay a débuté sa conférence de presse.

Ecouter sur l’audio ci-dessous les propos de Gilles Craspay sur son adversaire sortant :

Après avoir souligné que le Conseil général était une institution mal connue qui avait pourtant des prérogatives importantes, Gilles Craspay a insisté sur deux points qui préoccupent les citoyens qu’il rencontre, à savoir l’action sociale en faveur des personnes âgées et l’emploi : « avec les personnes âgées, on est au cœur de l’action du Conseil général…Quand va-t-il se décider à mettre en place un schéma gériatrique départemental ? Pour l’instant la seule réponse est de dire qu’il y a Toulouse…Il y a là un vrai dossier à faire bouger ! »
Au sujet de l’emploi, « un sujet sur lequel nous sommes quotidiennement interpellés lors de nos rencontres chez les habitants du canton, Gilles Craspay a laissé la parole à sa remplaçante Catherine Villegas « qui a une grande connaissance sur le sujet de l’emploi puisqu’elle est cadre dans une société de recrutement ».

Ecouter sur l’audio- dessous Catherine Villegas s’exprimer sur l’emploi :

Gilles Craspay a souligné que « le Conseil général avait les moyens et des organismes comme le CDDE ou encore la Mission locale pour mener à bien un plan d’action pour l’emploi, mais que les résultats n’étaient pas à la hauteur… »

En ce qui concerne ses projets, le Conseil général a des projets notamment en ce qui concerne le pôle universitaire que le candidat connait parfaitement : « On n’y a jamais vu le conseiller général de Tarbes 1, mais il en parle sur ces plaquettes….Sur le pôle universitaire, le Conseil général a simplement mené des dossiers actés dans le contrat de région…il met en avant ce qui a été fait mais certains projets ne sont pas près d’aboutir car il s’interroge et ne mène pas une politique aussi active et efficace que ça …

Sur le canton il y a des ressources qui dépendent du Conseil général, comme par exemple au niveau de l’emploi, la pépinière d’entreprises Crescendo : il pourrait s’y intéresser car il y a là matière à aider les gens …Sur le site de Giat certaines entreprises s’implantent et des projets universitaires aussi, comme le laboratoire de recherche PRIMES : la collectivité départementale pourrait s’y intéresser …Quant à la rocade Nord-Ouest, elle est actée et ce qui est important maintenant c’est la rocade Nord qui marquera la fin du contournement de Tarbes : on a attendu 30 ans pour la rocade Nord-Ouest, il ne faudrait pas attendre autant pour achever le contournement… »
Et de souligner que « ces projets avaient été traités dans le cadre d’un Partenariat Public Privé, mais que le coût de la rocade, à savoir 75 millions d’euros, relevait d’un investissement sur 20 ans de 4 millions par an…Le haut débit a le même montage PPP, c’est-à-dire 4 millions par an sur 20 ans … : avec 8 millions d’investissements par an sur 20 ans, le Conseil général a atteint le summum de sa capacité d’investissement …Sur 20 ans il ne pourra plus rien faire, tout est plombé …Ces projets devront être menés à terme , ce qui veut dire que pour les 3 ans à venir le Conseil général signe son acte de décès en anticipant en plus sur l’avenir...c’est une mauvaise gestion de l’argent public. »

Revenant sur le haut débit, Gilles Craspay reconnait que l’idée était bonne et qu’il fallait y réfléchir dans un contexte structurant « mais était-il indispensable d’avoir une couverture à 100% et que penser du Wimax, de Bouygues et des antennes téléphoniques ? Utilité et problème de santé publique auraient du être pris en compte… »

Et de conclure : « Certes il y a eu une meilleure activité du Conseil général durant ces trois dernières années mais il a complètement hypothéqué l’avenir : il a une dette considérable et a complètement lié ses capacités d’auto- financement sur les 20 années à venir ! »

Revenant sur sa fonction de maire adjoint, Gilles Craspay affirme que c’est un atout d’être un relais entre le Conseil général et le Conseil municipal : « Aujourd’hui il n’y a aucun lien entre les deux collectivités…Il y a des dossiers communs et le fait que ce soit un conseiller municipal qui soit candidat, c’est d’une part une marque de fabrique car il est porteur d’une énergie municipale au service du Conseil général, et d’autre part les dossiers municipaux pourraient être entendus plus facilement : par exemple si je suis conseiller général je pourrais parler du dossier de l’avenue d’Azereix qui est de la compétences des deux collectivités ! »

Sur l’élection elle-même, Gilles Craspay explique : « Il y a des gens qui pensent qu’en votant contre moi, ils voteront contre Sarkozy...Les gens pourront s’exprimer pour la présidentielle…quoique je pense qu’en changeant de président on ne changera rien par exemple pour les suppressions de postes dans les collèges : le département est touché à cause d’une diminution du nombre d’élèves, c’est tout …
Quant à l’abstention, le Conseil général compte là-dessus…Nous, on fait le maximum pour que les gens comprennent que ces élections ont leur importance… L’abstention a tendance à favoriser les sortants et c’est pour ça que les sortants ne sont pas sortis …Quand les gens se rendent compte qu’un conseiller général n’est pas utile, ils le sortent ! »

Il y a des éléments favorables pour moi comme les résultats aux dernières municipales et le bilan municipal. On a fait un sondage et on a vu que le conseiller général sortant n’était pas plus connu que moi…Certes le scrutin est peu personnalisé, les gens peuvent voter politique…et pourtant ils se plaignent que les politiques sont payés à rien faire …Entre les conseillers généraux actifs et les peu actifs il y a une grande marge… il y a ceux qui se bougent et d’autres qui sont là pour les mandats… »

On peut consulter les documents de campagne sur le PDF ci-dessous :

Josiane Perez